Vols dans les hôpitaux : notre enquête continue grâce à vous

Bordeaux : new pediatric emergency department
Bijoux, matériel médical, stupéfiants... Selon notre enquête, le vol est un mal récurrent à l'hôpital. L'institution préfère pourtant garder le silence. Photo d'illustration : Ugo Amez / SIPA

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Par Matthieu Slisse

Grâce à vos nombreuses réponses à notre appel à témoignages, Mediacités peut poursuivre son enquête sur les vols dans les hôpitaux, ce mal discret et tabou qui menace la qualité des soins.

Le 23 octobre dernier, nous braquions les projecteurs sur un mal discret mais néanmoins profond, celui des vols dans les hôpitaux. Effets personnels de patients, médicaments, véhicules d’ambulance, endoscopes… nous décrivions les contours d’un phénomène massif. Massif et inflammable : nous révélions en effet que de nombreux vols sont aussi commis par le personnel hospitalier lui‐même !

Le vol, un mal qui ronge l’hôpital en silence

Notre enquête a été remarquée. RTL en a fait une chronique dans sa matinale – en reprenant toutes nos informations mais sans nous citer ! – et France Inter nous a longuement interviewé lors de l’émission « Secrets d’info » du 11 novembre dernier. Une émission disponible en rediffusion.      

Des questions en suspens

Le sujet étant particulièrement tabou, notre enquête laisse toutefois de nombreuses questions sans réponses. Quel préjudice économique ? Quelles conséquences concrètes sur le fonctionnement des services ? Quelle prise en compte de l’enjeu par les directions hospitalières ? Afin de poursuivre notre compréhension de ce phénomène d’intérêt public, nous avons lancé un appel à témoignages qui a reçu plusieurs dizaines de réponses, parmi lesquelles celles de cadres hospitaliers, d’une ancienne directrice d’hôpital ou encore d’un pharmacien alertant sur des vols récurrents de médicaments et de stupéfiants.

Nous allons donc pouvoir poursuivre notre travail d’enquête et documenter « ce mal qui ronge l’hôpital en silence », comme nous le titrions. Le temps d’analyser vos messages, d’écrire une nouvelle fois aux 18 Agences régionales de santé (ARS), aux compagnies d’assurance, à la fédération hospitalière, au ministère de la Santé… et nous pensons être en mesure de publier une seconde investigation en début d’année prochaine.

Patients, internes, infirmiers, cadres hospitaliers, un grand merci pour vos témoignages. Et si vous avez des informations à nous transmettre, notre appel est toujours ouvert. 

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