Faches‐Thumesnil : Patrick Proisy, nouvelle coqueluche de La France insoumise

En mars dernier, Faches-Thumesnil est devenue la plus grande ville française dirigée par un maire insoumis. Élu à la tête d’une large union des gauches, Patrick Proisy, 32 ans, saura-t-il mettre son étiquette insoumise de côté pour continuer à fédérer autour de lui ?

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Patrick Proisy, maire de Faches-Thumesnil, plus grande ville française dirigée par un maire insoumis. Photo : Matthias Colboc

Certains détails ne trompent pas. À peine entré dans le bureau de Patrick Proisy, le nouveau maire insoumis de Faches‐Thumesnil, un rapide coup d’œil suffit pour remarquer que deux éléments habituels manquent à l’appel : le drapeau de l’Union européenne et le portrait du président Emmanuel Macron. Sur le bureau bien rangé du jeune édile de 32 ans, en revanche, trône une photo, celle de Jean‐Luc Mélenchon. Son admiration envers le chef de LFI n’a pas de bornes : « J’ai la chair de poule à chaque fois qu’il décrit des événements historiques », avoue‐t‐il. Avec la politique, l’histoire est son autre passion.

C’est pour l’étudier qu’à 20 ans, en 2008, il quitte son Cambrésis natal et rejoint l’université de Lille. Il y rencontre le futur député insoumis du Nord, Ugo Bernalicis, qui milite à l’Unef. Patrick Proisy, lui, n’est encarté nulle part. Élu président de l’association des étudiants d’histoire « un peu par hasard », il se pose déjà en rassembleur. Il boucle avec son camarade de promo une première alliance qui les mène à siéger ensemble au conseil de leur faculté. Le parlementaire mélenchoniste se souvient : « Patrick était déjà impliqué à l’époque. Il a toujours eu envie d’avoir des responsabilités, de représenter les autres et l’intérêt général. »
Un engagement politique récent
Patrick Proisy continue à s’investir, mais il n’est toujours pas militant. Il suit de près l’actualité politique, participe à quelques manifestations et assiste à des réunions de la Ligue communiste révolutionnaire, dont était membre son professeur de philosophie au lycée. Les plaidoiries révoltées de ce dernier avaient éveillé chez lui ses premières prises de conscience politique. « Il nous sortait des chiffres qui impactaient mon esprit et des arguments qui faisaient écho en moi », se remémore‐t‐il.

Surtout, il guette les …

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Par Hugo Palacin