Disons‐le d’emblée : Margot Medkour ne porte plus la marinière, qui l’avait rendue si célèbre lors des élections municipales de 2020. Et elle ne sera pas candidate aux municipales de 2026, au grand soulagement de beaucoup de ses adversaires – écologistes en tête. Ce qui ne l’empêche pas, de suivre de très très près les affaires politiques nantaises. « Il y a toujours de la place pour ce que nous portions à l’époque. Le mot “d’attractivité” n’est plus prononcé par Johanna Rolland. Une partie de nos critiques ont été intégrées » évalue l’ex-leader de Nantes en commun·e·s (NEC), mouvement qui a implosé en 2024 et s’avère « inactif » depuis.
Margot Medkour, de la lumière des municipales à l’ombre du militantisme
[Ils ou elles ont fait l’actu 1/4]. En 2020, cette inconnue, soutenue par LFI, est passée à 763 voix du second tour et d’une entrée inédite au conseil municipal. Son mouvement de la gauche radicale, Nantes en commun·e·s, a implosé en 2024 sur fond de luttes intestines. La Nantaise, continue pourtant de militer, aux côtés des Roms ou pour étudier la percée du RN.
