Les griefs du candidat déçu à la présidence du parti en Haute-Garonne n'ont pas été jugés de nature à remettre en cause le scrutin.
La commission électorale du parti Renaissance (ex-LREM) a rejeté le recours de Laurent Soulié, le 13 février. Candidat déçu à la présidence de la section de Haute-Garonne du parti de la majorité présidentielle, le conseiller d'opposition de Tournefeuille contestait les résultats du scrutin pour deux raisons.
Comme Mediacités l'avait révélé, une dizaine de collaborateurs ministériels travaillant à Paris avait adhéré discrètement en Haute-Garonne pour voter en faveur de Vincent Terrail-Novès, le maire de Balma. Aussi symbolique soit-elle sur un total de plus de 600 votants, cette poignée de soutiens avait jeté une suspicion sur la composition du corps électoral.
Pour autant, la commission électorale rappelle que les adhérents sont les seuls responsables de l'adresse de leur lieu de résidence. Elle estime donc que les éléments produits par Laurent Soulié ne « permettent pas d'établir que ce point ait eu un effet sur l'issue du scrutin ».
Des pistes d'amélioration
L'élu d'opposition de Tournefeuille et la députée Monique Iborra qui a soutenu ses réclamations affirment également que les moyens du parti ont été utilisés au profit de la liste conduite par Vincent Terrail-Novès. La référente départementale du parti, Alice Dausse, aurait notamment réalisé une campagne d'appels téléphoniques début janvier en faveur du maire de Balma. « Les pièces produites ne permettent pas de déterminer s'il s'agissait d'une campagne d'appel utilisée par la liste de Vincent Terrail-Novès pour promouvoir . . .