Trente‐neuf. C’est le nombre de jours qui séparaient, mercredi 2 mars, les Français du premier tour de l’élection présidentielle. Pas facile de faire campagne en ce moment alors que tous les regards sont tournés vers l’Ukraine. Qu’importe ! Pour les Insoumis, il n’est pas question de se faire confisquer le débat dans la dernière ligne droite. Un peu partout à Lille et dans la métropole, les affiches fraîchement collées par les militants annoncent la tenue d’un meeting de l’Union populaire, ce premier mercredi de mars. Pas de Jean‐Luc Mélenchon en orateur vedette – ni en chair et en os, ni en hologramme – mais quatre de ses soutiens : le très médiatique député de la Somme François Ruffin ; l’ex dirigeante nationale des jeunes écologistes Claire Lejeune ; et, bien sûr, les deux localiers de l’étape, Adrien Quatennens et Ugo Bernalicis, députés des 1ère et 2eme circonscriptions du Nord.
#OnRefaitLeMeeting : à Lille, sans Mélenchon, les Insoumis font le job
Sur fond de guerre en Ukraine, 800 soutiens nordistes de Jean-Luc Mélenchon ont assisté à un meeting de campagne de l’Union populaire, mercredi 2 mars à Lille. L’occasion pour les Insoumis de clarifier des positions jugées ambiguës vis-à-vis de Vladimir Poutine et de se présenter comme la seule issue à gauche.