Le 27 de la rue Esquermoise est l’adresse à ne pas manquer à Lille. Touristes ou locaux s’y croisent pour flâner dans la boutique, déguster une pâtisserie dans la cour intérieure ou profiter de l’ambiance plus intimiste du restaurant. Le lieu est fréquenté peu importe le jour de la semaine. La file d’attente pour avoir une place peut même s’étirer jusque dans la rue les week‐ends.
Un ballet de serveurs et serveuses, habillés d’une chemise blanche et d’un grand tablier noir brodé du logo doré de la maison, accueille les clients. L’espace boutique tient dans deux pièces séparées d’un couloir qui mène au salon de thé.
D’un côté, on retrouve le coin des douceurs : gaufres, gâteaux de voyage, pâtisseries fines et aussi chocolats ou caramels maison. Présentés dans de magnifiques boîtes illustrées que certains achètent juste pour la déco, ces gourmandises se dégustent d’abord avec le regard dans un décor d’époque, sertis par une boiserie noire avec des détails verts et dorés.
De l’autre côté du couloir, se tient l’espace thés, avec des dizaines de grandes boîtes anciennes disposées tout autour de la pièce sur des étagères prenant toute la hauteur du lieu. Les vendeurs offrent aux clients un voyage olfactif, en présentant des thés puissants et torréfiés, ou plus parfumés, aux effluves de fruits rouges et de bergamote. Des compositions, elles aussi, faites maison.
Partout, l’œil des visiteurs découvre des références au passé de la marque. Dans le couloir, une grande affiche reprend les dates clés de son histoire. Des objets présentés en vitrine évoquent différents personnages qui ont un jour fait un tour dans la boutique, comme Buffalo Bill ou le Général de Gaulle… Des personnages chers aux propriétaires des lieux, qui ont décidé de renommer en leur honneur plusieurs produits caractéristiques : on trouve ainsi les chocolats “Yourcenar”, “Juliette” ou “Amélie” (les sœurs Nothomb, fans de Méert). Et aussi “M. Méert”, celui dont on ne connaît pas vraiment le prénom [(re)lire le première épisode de notre série]
Une boutique qui traverse les siècles
À sa reprise de la boutique à la fin des années 1990, Thierry Landron entreprend des travaux pour redonner du galon à cette adresse mythique de Lille. L’occasion pour les clients de la redécouvrir, et surtout d’y apporter un coup de projecteur au moment o …