La tambouille secrète des gros propriétaires des restaurants nantais

En toute honnêteté, nous pensions que ça allait être une formalité. De quelques semaines, tout au plus. Après vous avoir présenté les principaux propriétaires des bars et restaurants nantais, nous voulions les rencontrer à nouveau afin de lever le couvercle de la marmite de leurs stratégies économiques. Mais rien ne s’est passé comme prévu : la plupart sont restés fermés comme des huîtres à l’approche d’une bouteille de muscadet…

Yannick Curty, pourtant si affable dans la presse quand il était président de Plein Centre, l’association des commerçants du centre‐ville, se montre bien timide face à notre demande d’interview. « Je ne suis pas sûre qu’il vous fasse un retour, même négatif », nous glisse‐t‐on, après relance, à La Cigale, son emblématique restaurant de la place Graslin. Jean‐Pierre Le Bot et Eric Wrobel, qui ont la mainmise sur la place du Bouffay ? Injoignables, malgré mails et appels. Julien Breteche, qui truste notamment les meilleurs emplacements du Hangar à banane sur l’île de Nantes, n’a « pas trop de temps disponible » fait‐on savoir au restaurant Ernest.