« Si vous voulez faire la connaissance du futur maire de Lille, c’est maintenant ! » Fin de matinée ce samedi de Braderie de Lille 2025. Sous un grand soleil, Marine Tondelier, patronne nationale des Écologistes, interpelle les centaines de bradeux qui se promènent autour de la porte de Paris. Comme chaque année, plus d’une dizaine de stands politiques cohabitent sur le pourtour de cette place située sous les fenêtres du Beffroi. En face, les Insoumis ont installé une scène depuis laquelle leur leader Jean‐Luc Mélenchon, un habitué du rendez‐vous, doit prononcer un discours au milieu de l’après-midi.
« Ma présence, à quelques mois des municipales, au pied du Beffroi avec le futur maire de Lille, a un peu plus de sens cette année », poursuit Marine Tondelier, qui a aussi l’habitude de fréquenter l’événement pour le plaisir de la chine et de son ambiance. Il est vrai que l’édition 2025 de la Braderie de Lille s’inscrit dans un calendrier électoral particulier, à seulement quelques heures du dénouement d’une énième crise politique pour le président Macron. Un contexte qui fait que plus que jamais, le plus grand marché aux puces à ciel ouvert d’Europe marque un temps fort incontournable de la rentrée politique nationale.
Pas de politique à la Braderie, vraiment ?
Au point que ce jour‐là certains candidats déclarés pour l’élection municipale de mars 2026 à Lille jurent qu’ils n’ont pas la tête à faire campagne. Loin des stands politiques, la députée macroniste Violette Spillebout, candidate au Beffroi, avait prévenu trois jours plus tôt lors d’un point presse qu’elle ne ferait pas de politique ce jour‐là : « La …