Briser le plafond de verre et siéger au conseil municipal de Nantes pour la première fois depuis 25 ans. C’est l’objectif du Rassemblement national en mars prochain, qui mise sur Jean-Claude Hulot. Un candidat au profil qui se veut rassurant : énarque, haut fonctionnaire, mais aussi Parisien et totalement inconnu des Nantais.
Il n’emprunte sans doute jamais le tramway nantais. Pourtant le voilà qui pose tout sourire à un arrêt, vêtu d’un élégant blazer bleu marine. Jean‐Claude Hulot, un Francilien de 67 ans, a été choisi par la commission nationale d’investiture du Rassemblement national (RN) comme candidat à la mairie de Nantes pour les municipales de mars prochain.
Une annonce officialisée le 1er septembre, soit bien après d’autres villes de Loire‐Atlantique, notamment autour de Saint‐Nazaire où le parti d’extrême droite est beaucoup mieux implanté. À Donges, par exemple, où le RN nourrit de sérieux espoirs de conquête, son candidat est connu depuis mai dernier. Il s’agit de Gauthier Bouchet, le patron du RN dans le département.