Une trentaine de personnes ont fait le déplacement pour le « débat sandwich », qui s’est tenu le 8 décembre au Grand Rond, à l’initiative du théâtre et du syndicat des arts vivants Synavi.
Ce jour‐là, c’est la liste de « la gauche unie pour Toulouse » conduite par le socialiste François Briançon, qui a répondu aux questions et témoignages de professionnels du spectacle et de la culture. « Nous avons initié ce cycle, car nous nous demandions pourquoi la culture avait disparu du débat public, alors qu’elle était centrale dans les campagnes des élections des années 1980 », introduit le responsable du développement du théâtre du Grand Rond, Éric Vanelle.
Pour lui répondre, le premier secrétaire fédéral du PS en Haute‐Garonne désigné début décembre pour mener l’union de neuf organisations politiques pour les municipales sous la bannière de « la gauche unie pour Toulouse » (Parti Socialiste, Archipel Citoyen, Ecologistes, Parti Communiste Français, Parti radical de gauche, Génération.s, Mouvement Républicain et Citoyen, Place Publique et Nouvelle Donne) n’était pas venu seul. A ses côtés : le chef de service du pôle musiques actuelles au Conseil départemental, Soufiane Djaffer, les archipéliens Caroline Honvault et Maxime Le Texier et l’écologiste Régis Godec.
Quelques jours plus tard, le 12 décembre, c’est François Piquemal qui s’est assis face à un public de professionnels de la culture. Autour de lui : sa suppléante parlementaire Victoria Scampa, un représentant de l’assemblée des quartiers et Joël Lécussan, l’ancien coordinateur de Mix’Art Myrys.
Pour défendre sa « vision », le responsable PS affirme que le soutien à la culture est l’une des manières d’arrêter la conquête du Rassemblement national. De …