À Armentières, la fin de la « dynastie Haesebroeck »

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Bernard Haesebroeck Photo CC.

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Temps de lecture : 3 minutes

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Par Jacques Trentesaux

Maire (PS) depuis 2008, Bernard Haesebroeck va annoncer sa démission au conseil municipal de ce jeudi 12 septembre pour laisser la place à son 1er adjoint et renforcer les chances de victoire de ce dernier en 2026.

Seize ans. C’est après seize années de mandat (2008–2024) que Bernard Haesebroeck a décidé de tirer sa révérence. Le maire (PS) d’Armentières annoncera sa démission à la fin du conseil municipal du 12 septembre. Il restera toutefois conseiller municipal et gardera sa vice‐présidence au Développement économique, à l’Enseignement supérieur et à l’Emploi à la Métropole européenne de Lille (MEL), nous indique‐t‐il par écrit sans s’épancher sur les raisons de sa décision. « Plus qu’une page qui se tourne, c’est un livre qui se referme », résume Michel Plouy, conseiller municipal d’opposition historique. Car avant Bernard, son père, Gérard, avait présidé aux destinées de ce fief socialiste pendant… quarante ans (1959–1999) !

Pour beaucoup de connaisseurs du microcosme local, cette démission n’est qu’une demi‐surprise. Bernard Haesebroeck, 72 ans depuis le 3 juin dernier, a toujours laissé entendre qu’il ne postulerait pas à un quatrième mandat. Et tout comme son père, il laisse la place deux ans avant la prochaine élection pour introniser son dauphin et lui garantir les meilleures chances de victoire en 2026. Gérard Haesebroeck avait usé du même stratagème en laissant la place à son bras droit, Claude Hujeux, deux ans avant le scrutin de 2001.

Selon toute vraisemblance, le successeur sera le 1er adjoint Jean‐Michel Monpays. Il est le seul candidat déclaré au poste. Fidèle d’entre les fidèles, cet ancien enseignant a fait valoir ses droits à la retraite fin juin. Il dispose donc à présent de tout son temps pour diriger cette cité ouvrière de 25 000 habitants, aux prises avec un fort taux de chômage et la d …

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