Trois listes de « centre-droit » se disputent la succession du sortant Gérald Eymard, investi par La République en marche, dans une ambiance délétère.
Comme un air de déjà‐vu… Alors qu’aux précédentes élections municipales de 2014, quatre listes de droite se sont affrontées à Charbonnières‐les‐Bains, dimanche prochain, les citoyens charbonnois auront le choix entre… quatre listes de droite. À noter toutefois : aucune liste de gauche cette fois‐ci. Un détail, dans cette bourgade cossue de l’ouest lyonnais (5000 habitants).
Seules les étiquettes ont quelque peu variées. Alors qu’en 2014, l’investiture l’UMP avait été âprement disputée, en 2020, les candidats se présentent tous pudiquement comme de « centre‐droit ». Le maire sortant ex‐Synergies, Gérald Eymard, 69 ans, se déclare carrément « apolitique » (sic). Et ce, alors qu’il est non seulement investi par La République en Marche, mais qu’il est aussi en troisième position sur la liste métropolitaine de Gérard Collomb pour la circonscription Ouest.
Son projet ? « Assurer la continuité et finir ce qui a été commencé », explique‐t‐il à Mediacités en citant par exemple la rénovation de la route de Paris [Mediacités avait enquêté sur les affaires immobilières de la ville de Charbonnières sur cette artère], ou l’installation du campus numérique. Il appelle également de ses vœux le fameux « Anneau des sciences » (le bouclage du périphérique) voulu par Gérard Collomb.
L’esprit village
Face à lui, Séverine Fontanges, son opposante numéro 1, s’est lancée …