Épilogue d’un bras de fer de plus de cinq ans, la ville de Caluire-et-Cuire a annoncé que les parcelles menacées par un projet de jardinerie garderont une vocation agricole.
On continuera de faire pousser des carottes (ou autres légumes) sur l’ensemble de « la Terre des lièvres ». À la fin du mois d’avril dernier, Philippe Cochet, le maire (LR) de Caluire‐et‐Cuire a annoncé dans Le Progrès que l’enseigne de jardinerie Truffaut renonçait à son projet de nouveau magasin – avec ses 1500 mètres carrés de parking – sur ces parcelles maraîchères du plateau nord de l’agglomération lyonnaise.
Depuis 2017 et la demande de classement du site en zone commerciale (« zone d’extension à vocation économique »), 1,5 hectare de la Terre des lièvres était menacé. En mai 2020, alors que la pandémie de coronavirus avait mis la France à l’arrêt, nous avions recensé cette jardinerie parmi « les dix projets anachroniques de l’agglomération lyonnaise dans “le monde d’après” ».
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