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Les promesses phares de Bruno Bernard et Grégory Doucet
Nos journalistes suivent les engagements de la Mairie de Lyon et de la métropole du Grand Lyon sur certains dossiers clés. Ce travail de suivi va durer jusqu’en 2026. Et nous avons besoin de vous : alertez‐nous si vous disposez d’une information au sujet de l’une de ces promesses.

Bruno Bernard voulait en faire un des actes « importants » de son mandat. Pour justifier le passage en régie publique de la gestion de l’eau, au détriment donc d’une délégation de service public à un prestataire privé (Veolia jusqu’au 1er janvier 2023), le président du Grand Lyon a convoqué la philosophie – « l’eau est un bien commun » – et l’économie – « récupérer les marges » générées par cette activité pour « entretenir et améliorer notre patrimoine ». Le chantier, piloté par la vice‐présidente déléguée à l’Eau et à l’assainissement Anne Grosperrin, s’est révélé d’envergure : « Eau du Grand Lyon », le nom de la filiale de Veolia qui gérait plus de 4 000 kilomètres de réseaux, approvisionnait les robinets de plus d’1,3 million d’habitants et employait 280 salariés. Mediacités a suivi ses grandes étapes, à retrouver dans nos publications ci‐dessous.

Voilà une promesse que Bruno Bernard mettra lui‐même en œuvre. Contrairement à l’engagement des écologistes de mettre fin aux situations de cumul, le patron de la Métropole a décidé, au lendemain de son élection, qu’il présiderait aussi le Sytral, le puissant syndicat des transports en commun. À ce poste, il envisage de doubler l’effort d’investissement dans les bus, métros ou tramways qui s’élevait à 1,4 milliard d’euros pour le mandat 2014–2020. « Notre objectif est d’investir de l’ordre de 2,5 à 3 milliards d’euros », a précisé le président du Sytral lors de son installation – depuis, il a fixé son ambition dans la fourchette basse avec un programme d’investissements chiffré à 2,55 milliards d’euros pour le mandat. 2,55 milliards d” euros, pour quoi faire ? Dans les cartons des Verts : des nouvelles lignes de bus, dont certaines en site propre, des télécabines du côté de Francheville ou de Sainte‐Foy‐lès‐Lyon, les tramways T9 (entre Lyon et Vaulx‐en‐Velin) et T10 (« tramway‐rocade » dans l’Est lyonnais, entre Vénissieux et Gerland, en passant par Saint‐Fons), la ligne T6 Nord (à Villeurbanne), le prolongement des métros B et D, etc. Et le métro E ? Rien n’est moins sûr ! Alors que ce projet, lancé en son temps par Gérard Collomb, figurait dans des documents de campagne de ses candidats (relire notre article sur le sujet), Bruno Bernard a laissé entendre qu’il pourrait bien l’abandonner.

100% de bio dans les cantines des crèches et écoles de Lyon, et dans les collèges du Grand Lyon. La promesse est plutôt consensuelle, mais les écologistes vont devoir élaborer la bonne recette pour tenir leurs objectifs, en trouvant des fournisseurs en nombre suffisant, si possible locaux (l’objectif est de 50% de produits locaux d’ici 2022), le tout sans augmenter le prix des repas. Depuis septembre 2020, la ville de Lyon a annoncé que 60% des produits viendraient désormais d’un périmètre de 200 kilomètres maximum et que 40% seront issus de l’agriculture biologique. L’étape suivante sera plus longue à mettre en place. Les 40 000 repas collectifs (collèges, maisons de retraite…) servis chaque jour par la Métropole représentent aussi un levier majeur pour développer la production agricole locale, qui ne représente pour l’heure que 5% de la consommation des habitants du Grand Lyon. En offrant de nouveaux débouchés aux producteurs, la collectivité espère ainsi favoriser l’émergence d’un marché local et bio conséquent. A condition que la logistique suive : pour répondre aux besoins, les agriculteurs vont aussi devoir se regrouper pour proposer des tarifs plus abordables.

Les Lyonnais n’en finissent plus de suer. Après l’été particulièrement chaud de 2019 pendant lequel le mercure a flirté à plusieurs reprises avec les 40°C, les mois de juin, juillet et août 2020 ont aussi réservé leur lot « d’épisodes caniculaires ». Dans ce contexte, rien de mieux que de planter des arbres pour tenter de faire baisser (un peu) la température et, surtout, de lutter contre le phénomène des îlots de chaleur, comme nous l’expliquions dans une précédente enquête. Combien de « forêts urbaines », les écologistes planteront‐ils au cours du mandat ? Leur programme, qui mentionnait aussi 80 hectares boisés sur les Balmes de Fourvière ou un verger municipal par arrondissement [lire les promesses par ailleurs], ne le précisait pas. Une chose est sûre : les Lyonnais jugeront aussi leurs élus, en 2026, à l’étendue de la canopée de la ville.

Bruno Bernard has a dream… Avec son « REV » (pour Réseau express vélo), le président de la Métropole promet de démultiplier les kilomètres de pistes cyclables. Objectif consigné dans son programme électoral : 450 kilomètres. De quoi favoriser l’usage de la petite reine jusque dans les communes périphériques et pas seulement le long du Rhône. Depuis son élection, l’écologiste a néanmoins nuancé son engagement : au cours de ce mandat, il vise la réalisation des 250 premiers kilomètres de REV. La promesse initiale était donc à comprendre au‐delà de 2026… Avec de nombreux cyclistes dans ses rangs – dont le maire de Lyon Grégory Doucet -, la majorité EELV se sait attendue sur le sujet vélo, marqueur par excellence de l’écologie politique en milieu urbain. Si le réseau cyclable s’est considérablement développé (passant de 339 kilomètres en 2008 à 791 kilomètres en 2018, d’après les chiffres de la Métropole), Lyon est encore loin de pédaler autant que Strasbourg où la part modale du vélo atteint les 8% (pour l’agglomération) et 15% (pour la ville). Quand il était co‐président de l’association La Ville à vélo, Fabien Bagnon, devenu vice‐président de Bruno Bernard chargé « des mobilités actives », défendait, dans Lyon Capitale, que le Grand Lyon pouvait viser 10% de parts modales d’ici à 2026. À lui de jouer maintenant !

Un plafond sinon rien. Adoptée en 2018, la loi Elan donne la possibilité aux agglomérations volontaires de mettre en place un encadrement des loyers à titre expérimental sur une période de cinq ans. Mais l’outil n’a pas été utilisé par Gérard Collomb puis David Kimelfeld, frileux à l’idée de réduire la liberté du marché. Bruno Bernard et ses alliés de gauche veulent aller vite sur ce dossier, pour lancer le dispositif dès 2021, après avoir déposé un dossier auprès de l’Etat à l’automne 2020. Le sujet est généralement abordé aux côtés de deux autres promesses de la majorité : la lutte contre les marchands de sommeil, et le contrôle des règles de location des immeubles en Airbnb, qui participent à une explosion des loyers dans certains quartiers. Autant de sujets scrutés avec attention par Mediacités, qui documente de longue date le phénomène de la gentrification des quartiers populaires dans l’agglomération.

Manger mieux, ce n’est pas que pour les bobos ! C’est en tout cas le sens de cette promesse des élus EELV. Ces Maisons de l’alimentation proposeront une aide alimentaire métropolitaine, des ateliers de cuisine collectifs ou encore de la vente en circuits cours, dans les 37 quartiers prioritaires de l’agglomération. Alors que la « vague verte » électorale n’a pas submergé la périphérie populaire lyonnaise, comme Mediacités l’a écrit ici, l’enjeu pour la collectivité est de montrer qu’elle sera capable de mettre sur pied de nouveaux lieux répondant aux besoin de ces zones, souvent moins bien dotées en termes de magasins bio ou de vrac à des prix corrects.

Un cadeau de mariage empoisonné ? Cette promesse ne figurait pas dans le programme des écologistes, mais dans celui de la Gauche Unie, ralliée à EELV au second tour des élections. L’enjeu est crucial : avec des loyers qui flambent et près de 100 000 habitants supplémentaires attendus d’ici 2030 dans la Métropole, les classes les moins aisées ont de plus en plus de mal à se loger dans l’agglomération. Sous le précédent mandat, près de 4000 logements sociaux étaient créés par an. Passer à 6000 équivaudrait donc à une hausse de 50%. Pour tenir cet objectif ambitieux, l’équipe de Bruno Bernard devra dégager des financements considérables, trouver du foncier et surtout réussi à mieux répartir les logements sociaux sur le territoire pour éviter de les concentrer en périphérie. Quitte à forcer la main des maires des communes aisées de l’Ouest ? « On leur souhaite bien du courage », ironisait Michel Le Faou, le “monsieur logement” de l’ère Collomb. Mediacités documentera les grandes étapes de ce chantier majeur des six prochaines années.
Explorer toutes les promesses
Dans leur programme pour les élections municipales et métropolitaines de juin 2020, Bruno Bernard et Grégory Doucet ont multiplié les promesses. Nous en avons comptabilisé 125 au total. Aidez nos journalistes à vérifier si ces engagements sont tenus.
Sanctuariser les espaces naturels et agricoles de la Terre des Lièvres et du plateau des Maraîchers
Développer un baromètre du bien‐être écologique et social
La ville de Lyon a lancé son « Baromètre du bien‐être » via une série d’ateliers avec des habitants en janvier 2023. La démarche vise à aider les élus à mieux définir les politiques publiques en fonction de « ce qui compte le plus » pour les Lyonnais et de ce qui contribue à leur bien‐être. Les préoccupations identifiées seront présentées au conseil municipal dans le cadre de l’élaboration du budget 2024.
Favoriser les entreprises d’insertion via la commande publique
Voté en septembre 2021, le Schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (Spaser) de la ville de Lyon a fixé des objectifs en matière d’emploi d’insertion, dont celui de 150 000 heures d’insertion réalisées par an au titre des marchés publics de la collectivité. Du côté de la Métropole, un Schéma de promotion des achats responsables (Spar) a été adopté en décembre 2021. Il vise lui aussi à favoriser, via la commande publique, l’insertion de publics éloignés de l’emploi.
Respecter les engagements de la Charte de l’association nationale des villes et territoires accueillants
Suite à une délibération votée en décembre 2020, la ville de Lyon a adhéré à l’Association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA) et a signé sa charte. Les principes de ce texte étant pour certains très larges (« mettre en œuvre tout dispositif permettant aux personnes, quel que soit leur statut, de vivre dignement dans nos territoires », par exemple), difficile de conclure de façon catégorique que la collectivité respecte bien tous les engagements de ce texte, d’où le statut « en partie appliquée » de cette promesse.
Instaurer la gratuité pour les premiers mètres cubes d’eau

L’eau du Grand Lyon en régie publique : les inconnues d’un dossier à risques
Renforcer la brigade cycliste
Piétonniser les cœurs de villes et d’arrondissements
Dés‐imperméabiliser les cours d’école
Planter un verger municipal par arrondissement
La création des #VergersMunicipaux est lancée ! 🍓🫐🌿
Dans le 8e arr, j’étais ce matin en compagnie de @Nicolas_Husson_, @ChapuisGautier, @BerzaneO et @ChrystelBertran afin de mettre en terre les premiers plants du tout premier verger municipal de #Lyon ! pic.twitter.com/dJsM33QCdE
— Grégory Doucet (@Gregorydoucet) November 23, 2020
Les huit autres sites plantés de cerisiers, de poiriers, de pommiers et de pêchers l’ont été au cours des automnes 2020 et 2021. Il s’agit du jardin Bodin Magneval (1er arrondissement), du square Général Delfosse (2e – Confluence), du jardin Jacob Kaplan (3e), du parc Chazière (4e), du 87, rue du commandant Charcot (5e), du square Descours (6e), de la rue Marie‐Madeleine Fourcade (7e – Gerland) et de la montée de l’Observance (9e).
[Avril 2023] D’autres vergers ont été plantés dans la ville, comme, dans le 7e arrondissement, au parc Blandan [photo ci‐dessous] ou au square Jules Guesde. Au printemps 2023, la majorité écologiste annonce qu’elle plantera finalement un verger par an et par arrondissement jusqu’à la fin du mandat pour atteindre 54 vergers d’ici à 2026.


300 000 arbres à planter dans le Grand Lyon : il n’y aura pas d’ombre pour tout le monde
Installer des fontaines à eau
Créer un conseil consultatif pour les résidents étrangers et un conseil d’arrondissement des enfants
En 2023, le projet de conseil consultatif pour les résidents étrangers n’était en revanche pas (encore ?) concrétisé. Dans la ville voisine de Saint‐Etienne, une telle instance, qui implique dans la vie locale des habitants qui n’ont pas le droit de vote et qui ne sont pas ressortissants d’un pays de l’Union européenne, est en place depuis 2018.
Engagement auprès du Pacte pour la transition
Renforcer la prise en charge des mineurs non accompagnés et l’hébergement d’urgence
La ville de Lyon et la Métropole ont par ailleurs ouvert de nouvelles places d’hébergement d’urgence, qu’il s’agisse de l’ancien commissariat du 7e arrondissement (situé à l’arrière du bâtiment de la mairie de la place Jean Macé) avec une centaine de places destinées, depuis l’été 2021, à des familles sans domicile fixe, ou de sites équipés par le Grand Lyon de tiny houses, réservés à des mères isolées et leurs enfants, comme à Villeurbanne.
Engagement auprès du Pacte pour la transition

Enfants sans toit : la ville de Lyon prolonge d’une semaine la mise à l’abri d’une douzaine de familles

Plus de 290 enfants à la rue dans le Grand Lyon : « C’est le retour du « monde d’avant », en plus brutal »

Contrôles nocturnes des jeunes migrants : les méthodes indignes du prestataire du Grand Lyon
Réinventer la Fête des Lumières, notamment via des initiatives participatives à l’échelle des arrondissements

Créer une conférence des maires d’arrondissement pour qu’ils aient tous le même niveau d’information
Engagement auprès du Pacte pour la transition
Revaloriser la charte de coopération culturelle dans le but d’agir dans les quartiers prioritaires pour la politique de la ville
Engagement auprès du Pacte pour la transition
Sortir du diesel d’ici à 2026
« On va détendre le calendrier. » Dans une interview donnée à Tribune de Lyon en février 2023, Bruno Bernard revient sur un engagement phare de sa campagne électorale et de son début de mandat : l’interdiction des véhicules diesel (classés Crit’Air 2) au sein de la Zone à faibles émissions (ZFE) d’ici à 2026. Le président de la Métropole de Lyon reporte cette échéance à 2028 et justifie cette décision par les « inquiétudes sur la rapidité du calendrier » et sa volonté d’ouvrir « la discussion (…) avec les acteurs du monde économique ».

Régie de l’eau, messagerie numérique, éclairage et « dorlotoir » à abeilles au menu du conseil de la Métropole de Lyon

Manne des parkings, dispositif « zéro chômeurs » et Louis XIV au menu du conseil métropolitain du Grand Lyon.

Dans le Grand Lyon, la lutte contre la pollution de l’air à l’épreuve des inégalités sociales

Zone à faibles émissions, RSA jeunes et « Only Lyon » au menu du prochain conseil métropolitain du Grand Lyon

Vélos, ZFE, gros sous et « brigade logement » au menu du prochain conseil métropolitain du Grand Lyon

ZFE dans la Métropole de Lyon : les points qui restent à trancher

Certains véhicules de particuliers aussi concernés par la ZFE : la boulette de la Métropole de Lyon
Réaménager la place Gabriel‐Péri, à la Guillotière
En décembre 2021, la place Gabriel‐Péri était aussi au menu du conseil métropolitain. Le Grand Lyon a voté une enveloppe de 2,3 millions d’euros pour des opérations d’urbanisme d’ici à la fin du mandat, en 2026. Objectif : « rectifier » le « caractère anxiogène » du secteur, selon les mots de la délibération (n°2021–0869).
Concrètement, la Métropole prévoit de créer de nouveaux passages piétons sur le cours Gambetta, de supprimer le stationnement en épis sur ce même axe, de piétonniser la rue de Marseille aux abords de la place Gabriel‐Péri, ainsi que la petite rue Moncey. La circulation rue Paul‐Bert sera aussi interdite ou « apaisée » a minima. Enfin, « la place du Pont » doit être végétalisée.
En janvier 2023, Grégory Doucet Bruno Bernard ont présenté leur plan de bataille pour la place Gabriel‐Péri, présenté comme un « plan d’actions global ». Concrètement, ville et métropole de Lyon ont annoncé vouloir végétaliser le cours Gambetta, installer des toilettes publiques et « apaiser » la rue Paul‐Bert en élargissant les trottoirs et en créant de nouveaux passages piétons. La placette devant La Poste doit être aussi reliftée.
A plus long termes, une piste cyclable à double sens sera aménagée cours Gambetta (elle correspondra à un tronçon de la ligne 12 des Voies lyonnaises) et les quais du tramway seront agrandis de dix mètres. En revanche, l’hypothèse d’une démolition du Clip, l’immeuble incurvé et vitré qui borde la place Gabriel‐Péri côté 3e arrondissement, est abandonnée. Trop chère (entre 70 et 110 millions d’euros) selon les services du Grand Lyon, qui envisage de travailler sur « une meilleure intégration du bâtiment dans le quartier ».

Dans l’antre du Clip, mastodonte décrié de la Guillotière

Berges du Rhône, Microsoft et création de drapeaux au menu du conseil municipal de Lyon

Guillotière : le préfet annonce la création d’une brigade dédiée au quartier

Transports en commun, GL Events et eau potable au menu du prochain conseil métropolitain du Grand Lyon

Guillotière : entre trafic de cigarettes et descentes de flics, à la rencontre de ceux qui vivent « la place du Pont »
Développer des navettes fluviales sur la Saône

Pas de navettes sur la Saône : Bruno Bernard coule une de ses promesses de campagne
Renégocier les Contrats locaux de santé pour accorder une place importante à la santé environnementale
La ville de Lyon a signé un nouveau Contrat local de santé, le 10 janvier 2023, qui correspond à un programme de 43 actions pour la période 2022–2027. Le premier axe résonne avec la promesse formulée en 2020 puisqu’il s’agit de « promouvoir des milieux de vie favorables à la santé et au bien‐être de tous ». Concrètement : améliorer la qualité des logements, réduire les nuisances sonores, limiter l’impact des lumières sur la biodiversité et la santé humaine, etc. Plus d’une trentaine d’acteurs se sont engagés autour de ce « CLS » outre la ville et l’Agence régionale de santé : la préfecture, la Caisse primaire d’assurance maladie, le centre communal d’action sociale, les Hospices civils de Lyon et autres centres hospitaliers du territoire, ou encore les organismes professionnels du secteur de la santé.
Gérer l’eau en régie
Le chantier, piloté par la vice‐présidente déléguée à l’Eau et à l’assainissement Anne Grosperrin, s’est révélé d’envergure : « Eau du Grand Lyon », le nom de la filiale de Veolia qui gérait plus de 4 000 kilomètres de réseaux, approvisionnait les robinets de plus d’1,3 million d’habitants et employait 280 salariés. Mediacités a suivi ses grandes étapes, à retrouver dans nos publications ci‐dessous.

Régie de l’eau, messagerie numérique, éclairage et « dorlotoir » à abeilles au menu du conseil de la Métropole de Lyon

Eau du Grand Lyon : la régie publique provoque des remous au sein de la Métropole

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Grand Lyon : pourquoi l’eau est (encore) trop chère
Étendre le programme Territoire Zéro Chômeurs à l’ensemble de la Métropole
Habilité « Territoire zéro chômeur de longue durée » en 2022, le quartier de la Plaine Santy, dans le 8e arrondissement de Lyon, est le deuxième du genre à être développé dans la Métropole après celui de Saint‐Jean. Comme à Villeurbanne, une entreprise à but d’emploi, Sainty Plaine Actions, a été créée. La ville de Lyon qui subventionne le projet à hauteur de 200 000 euros en 2022 (aide votée lors du conseil municipal du 7 juillet 2022) prévoyait l’embauche d’une vingtaine de personnes d’ici à la fin de cette même année et 240 emplois en CDI à terme.
Le quartier des Brosses, à Villeurbanne, est le troisième à rejoindre l’expérimentation. Il a été retenu par le ministère du Travail fin 2023 pour devenir à son tour un « Territoire zéro chômeur de longue durée ». Une entreprise à but d’emploi doit y être créée au cours du printemps 2023 avec pour objectif de fournir un emploi à plus de 300 personnes sur les cinq années à venir.

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À Villeurbanne, les leçons contrastées du dispositif « Zéro chômeur »

A Villeurbanne, révolution « zéro chômeur » cherche équilibre économique
Construire deux passerelles piétons‐modes actives entre Gerland et Oullins et entre Gerland et Confluence
En octobre 2022 a débuté une concertation sur la future passerelle, réservée aux piétons et aux cyclistes, qui reliera le secteur de la Saulaie, à Oullins, au parc de Gerland, sur la rive gauche du Rhône. La Métropole de Lyon étudie trois scénarios (plus ou moins en aval du fleuve). Parmi les objectifs requis : le franchissement doit perturber au minimum l’activité du port Edouard‐Herriot et il doit se connecter au réseau cyclable des Voies lyonnaises. Le Grand Lyon prévoit une enveloppe d’environ 25 millions d’euros pour le futur pont (budget non définitif).
Étudier la possibilité de collecter les biodéchets des habitants
♻️ Le déploiement des bornes à composts dans les territoires urbains va s’accélérer avec 400 nouvelles bornes installées à l’automne 2022, à Villeurbanne, Craponne, Sainte‐Foy‐Lès‐Lyon, Écully, Dardilly et Champagne‐au‐Mont‑d ’Or 📈 pic.twitter.com/RgnxNUm0C5
— Bruno Bernard (@brunobernard_fr) August 5, 2022
Doter 20 toits d’écoles et de collèges de panneaux solaires

Polluants éternels, Presqu’île apaisée et hirondelles menacées au menu du prochain conseil de la Métropole de Lyon

Tramways, lanceurs d’alerte, énergie solaire et « chèque‐vacances »… au menu du prochain conseil métropolitain du Grand Lyon
Signer la charte Habicoop et soutenir l’association afin de l’aider à trouver du foncier
La majorité de Bruno Bernard a voté, pour 2021, une subvention de 8000 euros, à l’association Habicoop Auvergne‐Rhône‐Alpes… dans la continuité de la majorité précédente. En 2020 et les années précédentes, Habicoop avait bénéficié de subventions de fonctionnement comprises entre 7000 et 8000 euros. A noter qu’en 2021, le Grand Lyon a par ailleurs soutenu, via une subvention de 5000 euros, la fédération Habicoop (qui agit à l’échelle nationale) pour expérimenter un programme d’évolution de copropriétés fragiles vers de l’habitat participatif.

Immobilier : antidote à la spéculation, l’habitat coopératif peine à décoller
Développer le métro E
🚇 Pour l’Ouest Lyonnais, nous avons opté pour un Tram Express en partie souterrain.
Livrable en seulement 10 ans, 2 fois – coûteux que le projet Métro E et bien plus adapté à la densité de population de cet axe.
Il permettra de joindre Alaï – Jean‐Macé en 20 min. pic.twitter.com/GJtWOrc1X7
— Bruno Bernard (@brunobernard_fr) May 16, 2022

Nouveaux tramways, reconnaissance faciale, réfugiés afghans à Lyon… Le récap’ de l’été 2021

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Ligne E : un métro, c’est trop ?
Confirmer l’interdiction des publicités au sol et par projection
Dans son rapport de présentation du nouveau Règlement local de publicité (RLP) – celui‐ci doit être finalisé au premier trimestre 2023 après une phase d’enquête publique -, la Métropole de Lyon rappelle que les dispositifs publicitaires de marquage du sol (à l’aide de peinture biodégradable avec un pochoir ou à l’aide d’un kärcher) sont illégaux : ils ne respectent ni le code de l’environnement ni celui de la route.
Augmenter de 20 agents les effectifs de la police municipale
A l’été 2022, marqué par une passe d’armes entre Grégory Doucet et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur la sécurité, la ville de Lyon a communiqué sur l’objectif de 365 agents de police. Objectif qu’elle souhaite atteindre d’ici à la fin du mandat, en 2026. Sauf que… En juillet 2022, la collectivité ne recensait que 287 policiers. Comme le notait alors 20 Minutes, les 53 recrues enregistrées depuis l’élection des écologistes en 2020 ne compensait pas les départs au sein de la « PM ».
Introduire les logiciels libres dans les services publics
Lors du conseil municipal du 7 juillet 2022, la ville de Lyon s’est fixée comme objectif de sortir de sa dépendance à Microsoft en basculant, d’ici à 2026, 80% de son système informatique en « bureautique libre ».
Développer des télécabines
Bruno Bernard inaugurera‐t‐il, malgré tout, des télécabines au cours de son mandat ? Un vague projet de ligne câblée a été évoqué par son vice‐président Jean‐Charles Kohlhaas entre Vaise et la colline de la Croix‐Rousse. Mais, en l’état, rien n’indique qu’il puisse aboutir d’ici à 2026.

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Construire avec les habitants un projet pour l’ancienne École nationale des Beaux‐Arts
Sous le précédent mandat de Gérard Collomb, ce bâtiment emblématique des Pentes de la Croix‐Rousse était destiné à un projet immobilier porté par le Crédit agricole. En 2021, la majorité écologiste a pris la décision de conserver l’ancienne Ecole nationale des Beaux‐Arts dans son patrimoine municipal. Une partie du bâtiment continuera d’héberger les services archéologiques de la collectivité, une autre sera restaurée en tiers lieu, ouvert à des projets et « initiatives citoyennes » qui s’inscrivent dans une démarche de transition écologique. Les travaux devraient commencer en 2023, après une phase de concertation baptisée « Réinvestir les lieux ».

Dans les Pentes, le deal entre la ville de Lyon et le Crédit agricole ne passe pas
Investir 3 milliards d’euros dans le développement des transports en commun
2,55 milliards d” euros, pour quoi faire ? Dans les cartons des Verts : des nouvelles lignes de bus, dont certaines en site propre, des télécabines du côté de Francheville ou de Sainte‐Foy‐lès‐Lyon, les tramways T9 (entre Lyon et Vaulx‐en‐Velin) et T10 (« tramway‐rocade » dans l’Est lyonnais, entre Vénissieux et Gerland, en passant par Saint‐Fons), la ligne T6 Nord (à Villeurbanne), le prolongement des métros B et D, etc. Et le métro E ? Rien n’est moins sûr ! Alors que ce projet, lancé en son temps par Gérard Collomb, figurait dans des documents de campagne de ses candidats (relire notre article sur le sujet), Bruno Bernard a laissé entendre qu’il pourrait bien l’abandonner.

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Bruno Bernard prend (aussi) le volant des transports en commun lyonnais

Ligne E : un métro, c’est trop ?
Construire le « tramway‐rocade » T8 pour relier Saint‐Fons, Vénissieux, Bron et Vaulx‐en‐Velin

Tramways, lanceurs d’alerte, énergie solaire et « chèque‐vacances »… au menu du prochain conseil métropolitain du Grand Lyon

Nouveaux tramways lyonnais : le dessous des rails

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Construire le tramway T7 entre Vaulx‐en‐Velin et la Part‐Dieu et Bellecour
Lyon, Villeurbanne et les villes qui le souhaitent deviendront des villes limitées à 30 km/h
Proposer des repas 100% bio dans les collèges, les écoles et les crèches

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Mettre en place un budget participatif équivalent à 5% du budget d’investissement
Ses modalités ont été précisées lors du conseil municipal du 27 janvier 2022 [lire notre article de l’époque]. Principale limite à la nature participative de ce budget, la moitié de l’enveloppe, soit 25 millions d’euros, sera fléchée sur des projets déjà programmés.
Appliquer la réglementation Airbnb (120 jours de location maximum par an)

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Durcissement des règles Airbnb à Lyon : grandes annonces, effets limités

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Cimetières, finances, cours d’école et food trucks au menu du conseil municipal de Lyon

Face à l’ogre Airbnb, des écologistes lyonnais bien timides
Lutter contre l’habitat indigne
Lors du conseil métropolitain du 24 janvier 2022, le Grand Lyon a voté la constitution d’une « Équipe métropolitaine de l’habitat (EMHA) ». Dotée de cinq agents, elle aura entre autres missions la lutte contre l’habitat indigne (voir la délibération n°2022–0931).
Multiplier par dix le stationnement sécurisé pour les vélos
Multiplier par 4 le nombre d’arceaux pour vélos
Subventionner la végétalisation d’espaces privés
Limiter les publicités à des panneaux de 4 mètres carrés contre 12 mètres carrés aujourd’hui [en 2020]
Interdire les écrans numériques ou panneaux vidéos publicitaires dans l’espace public
Interdire les bâches publicitaires sur les chantiers et en haut des immeubles
Construire cinq nouveaux collèges au cours du mandat
En 2021, le Grand Lyon comptait 81 collèges publics, dans lesquels sont scolarisés 70 000 élèves.
Lutter contre le non‐recours au droit d’accès aux aides sociales
Mettre en place une subvention de 500 euros pour l’achat d’un vélo à assistance électrique
Créer d’un nouveau service de location de vélo longue durée
Rénover 10 000 logements par an, via le programme Ecoréno’v
La Programmation pluriannuelle d’investissement (PPI) votée au début du mandat de Bruno Bernard a doublé le montant alloué au dispositif Ecoréno’v, passé de 33 millions d’euros (projets réalisés) à 74 millions d’euros pour la période 2021–2026.
Mettre en place un Schéma de promotion des achats responsables pour « une commande publique verte »
A l’échelle du mandat, le total des achats de la ville est estimé à 1 milliard d’euros. Ce Spaser remplace un précédent « schéma de promotion des achats responsables » adopté, en 2016, par la précédente majorité.
De son côté, la métropole de Lyon a voté, en janvier 2021, la mise en place d’un Schéma de promotion des achats responsables (Spar) – délibération n° 2021–0375. D’après la collectivité de Bruno Bernard, les marchés publics du Grand Lyon pèsent 600 millions d’euros par an, sans compter les 500 millions d’euros de dépenses via des contrats de délégation de service public ou de concession.
Adhérer à la Gonette afin de rémunérer avec cette monnaie locale les élus et volontaires à hauteur de 5%
Cette promesse était un engagement auprès du Pacte pour la transition.
Planter des « forêts urbaines » de 3 à 5 hectares
Créer un Réseau Express Vélo (REV) de 450 kilomètres

Polluants éternels, Presqu’île apaisée et hirondelles menacées au menu du prochain conseil de la Métropole de Lyon

Mixité sociale, budget, train coopératif et goodies « écoresponsables » au menu du conseil de la Métropole de Lyon

Régie de l’eau, messagerie numérique, éclairage et « dorlotoir » à abeilles au menu du conseil de la Métropole de Lyon

Tramways, lanceurs d’alerte, énergie solaire et « chèque‐vacances »… au menu du prochain conseil métropolitain du Grand Lyon

Par où passeront les « autoroutes à vélos » du Grand Lyon ?

Vélo : le « REV » promis à Vaulx‐en‐Velin et Saint‐Fons… mais pas pour tout de suite

Vélo : le « Réseau express » des écologistes permettra‐t‐il à Lyon de rattraper Strasbourg ou Grenoble ?

Piste cyclable « écologique » : la Métropole de Lyon s’adonne-t-elle au greenwashing ?

Municipales 2020 : tout roule pour le lobby du vélo

Vélo : Lyon en queue de peloton
Développer des trames vertes et bleues
Installer des détecteurs de présence pour l’éclairage public
Interdire l’installation de nouvelles grandes surfaces et limiter les agrandissements des existantes
Obtenir le label Cit’ergie Gold (délivré par l’Ademe)
Isoler les bâtiments publics
Bonifier la subvention pour le remplacement des chauffages à fioul et à bois
Créer un réseau de maisons de santé de proximité
Faire signer à tous les élus une chartre d’engagement afin de s’assurer de leur exemplarité
Refonder les conseils de quartier comme les conseils citoyens avec un tirage au sort et en incluant les résidents étrangers
Offrir la possibilité de payer en Gonette dans les équipements métropolitains
Faire en sorte d’avoir un lieu de réemploi dans chaque circonscription métropolitaine
Soutenir les démarches collectives prônant l’économie circulaire, le réemploi et la réduction des déchets pour les particulieurs, artisans et commerçants
Créer une plateforme pour les logements partagés
Augmenter les moyens alloués au programme « Logement d’abord » ainsi qu’à ceux de l’Office foncier solidaire
Renforcer les dispositifs d’hébergement pour les personnes sans abri
Renforcer le travail d’accompagnement au numérique dispensé dans les médiathèques
Publier sytématiquement les documents majeurs avant les débats ainsi que les votes des élus, y compris ceux des conseils d’arrondissement
Créer une commission extra‐municipale du temps long avec droit d’alerte et droit de veto
Financer la conversion bio de 350 exploitations agricoles
Elaborer un plan d’acquisition de nouvelles terres agricoles
Sanctuariser des espaces agricoles existants grâce aux outils d’urbanisme (PLU‑H…)
Augmenter de 20% l’offre de bus actuelle [2020]
Consacrer un budget de 360 millions d’euros aux mobilités actives
Sécuriser 30 points noirs cyclables dans les douze premiers mois du mandat
Mettre à disposition des locaux pour l’installation d’un atelier de réparation de vélo dans chaque circonscription
Construire un plan piéton avec les citoyens
Mettre en place des hôtels de logistique afin de distribuer, sur le dernier kiomètre, les marchandises avec des modes doux tels que des voitures électriques ou des vélo‐cargos
Réaliser « une coulée verte » entre Charpennes et Opéra
Encadrer les loyers

L’encadrement des loyers à Lyon et Villeurbanne conforté par le conseil d’État

Grand Lyon : face aux multiples abus, une « police du logement » encore très artisanale

Encadrement des loyers : à Lyon et Villeurbanne, les locataires paient toujours trop cher

Vélos, ZFE, gros sous et « brigade logement » au menu du prochain conseil métropolitain du Grand Lyon

L’encadrement des loyers à Lyon et Villeurbanne débutera en novembre prochain

Face à l’ogre Airbnb, des écologistes lyonnais bien timides

Grand Lyon : Bruno Bernard réclame l’encadrement des loyers

La coopérative qui pourrait stopper la spéculation immobilière
Labeliser le nouveau cimetière de la Guillotière en refuge pour les animaux
Valoriser la filière textile
Consulter la population sur une diminition du nombre de jours maximum de location Airbnb
Equiper gratuitement 10 000 jeunes en vélo
Instaurer la gratuité des terrasses pour surmonter la crise du Covid‐19
Réorienter le projet Part‐Dieu en faveur du logement et des équipements publics
Ne plus accueillir à Lyon de cirques avec des animaux sauvages
Faire du zoo de la Tête d’Or un refuge pour les animaux sauvages maltraités ou blessés et pour des espèces domestiques en voie de disparition
Proposer un abonnement mensuel aux transports en commun de 10 euros pour les chômeurs, contrats aidés et personnes en situation de handicap
Instaurer la gratuité des transports en commun pour les faibles revenus
L’abonnement solidaire gratuit pour les personnes disposant des plus faibles ressources (bénéficiaires du RSA, de l’allocation adulte handicapé, de l’allocation de solidarité personnes âgées, etc.)
→ Environ 130 000 personnes pourraient bénéficier de la gratuité. pic.twitter.com/XjLz0VxNBm
— SYTRAL (@SYTRAL_RHONE) November 23, 2020
En parallèle, un abonnement à 10 euros a lui aussi été instauré en début d’année 2021, réservé aux faibles de revenus : les allocataires de Pôle emploi non‐imposables, les élèves boursiers, les demandeurs d’emploi de moins de 24 ans et les personnes non‐imposables âgées de 65 ans et plus. Soit, potentiellement, 70 000 personnes, d’après le Grand Lyon. Le Sytral estime le coût de ces deux nouveaux abonnements entre 10 et 12 millions d’euros par an.
La gratuité ne s’appliquant que pour une part des faibles revenus, nous avons considéré, dans le cadre de l’évaluation Radar, que la promesse formulée pendant la campagne électorale de Bruno Bernard n’était qu’en partie appliquée.
Mettre en place une délégation métropolitaine dédiée à la santé et à l’environnement
Créer les Balmes de Fourvière, « forêt urbaine » de 80 hectares

« Forêts urbaines » : les écologistes lyonnais élaguent leurs promesses
Voter un budget « sensible au genre »
Créer un RSA jeune pour les 18–25 ans
Lors du débat d’orientation budgétaire, en décembre 2020, la collectivité a prévu d’allouer 10 millions d’euros, pour l’année 2021, à ce RSA spécial moins de 25 ans. Le dispositif doit faire l’objet d’un vote lors d’un conseil métropolitain en mars 2021 pour de premiers versements en juin. D’après les estimations de la Métropole, 2000 jeunes sont potentiellement concernés.
Mettre en place un fonds de soutien à la culture de 4 millions d’euros
Adhérer au GIP Cafés Cultures
Piétoniser et créer des zones limitées à 20km/h aux abords des écoles
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Créer des Maisons de l’alimentation, notamment dans les 37 quartiers prioritaires de la politique de la ville

Villes et alimentation : « être 100% autonome, c’est illusoire »

Alimentation : que reste‐t‐il des innovations sociales nées, à Lyon, pendant le confinement ?

A Lyon, le supermarché coopératif Demain veut « sortir de l’entre-soi »

Le coronavirus, crash‐test du « manger local » pour la métropole de Lyon
Porter le rythme de construction de logements sociaux à 6 000 par an d’ici à la fin du mandat

Mixité sociale, budget, train coopératif et goodies « écoresponsables » au menu du conseil de la Métropole de Lyon

Logement : ces « fonds vautours » qui font main basse sur l’immobilier lyonnais

Nouveaux tramways, reconnaissance faciale, réfugiés afghans à Lyon… Le récap’ de l’été 2021

Rhône : ces communes qui paient (très) cher leur manque de logements sociaux

Bâtir 6000 logements sociaux par an dans le Grand Lyon : la promesse des écolos et de la gauche est‐elle réaliste ?
Création d’un nouveau parc, place Ferrandière
Création d’une ferme urbaine à Champvert, dans le 5e arrondissement
Création d’un parc Saint‐Pothin, entre la rue de Sèze et le cours Lafayette, dans le 6e arrondissement
Déclasser l’A43 et la transformer en boulevard urbain
Bus à liaison rapide entre Part‐Dieu et Chassieu, et entre Saint‐Priest et Mions
Abandonner le projet de barrage sur l’Yzeron
Installer des professionnels soignants dans des secteurs peu pourvus et très peuplés
Végétaliser l’avenue des Frères Lumière (8e) et le parvis de la mairie du 8e arrondissement

300 000 arbres à planter dans le Grand Lyon : il n’y aura pas d’ombre pour tout le monde
Finir l’aménagement du parc des Hauteurs, dans le 9e arrondissement
Réaliser une coulée verte entre Charpennes et Opéra
Implanter dans tous les quartiers une antenne de police municipale
Renégocier avec l’État le Contrat local de sécurité
Créer un Conseil lyonnais de la nuit
Créer une dizaine de lignes de bus pour notamment desservir les quartiers populaires
Instaurer un double sens bus et réduire la circulation automobile à une voie sous le tunnel de la Croix‐Rousse
Réduire les déchets pour fermer l’un des deux incinérateurs du Grand Lyon

Poubelles lyonnaises : les effets pervers de la privatisation
Installer des poubelles de tri dans l’espace public
Favoriser les initiatives de colocation
Équilibrer l’offre universitaire et le logement étudiant entre Lyon, Saint‐Etienne et Clermont‐Ferrand

Plus de 120 étudiants confinés dans un taudis du Crous de Lyon

Des étudiants de Lyon‐II lancent un « appel à la solidarité contre la précarité »

Précarité étudiante : à Lyon, le dramatique manque de logements du Crous

Après l’immolation devant le Crous, une manifestation contre la précarité étudiante
Mailler le territoire de lieux pairs‐aidants et de groupes d’entraide mutuelle
Renforcer les plans de lutte contre la pollution de l’air et de l’eau
Lutter contre les nuisances sonores
Interdire l’épandage de pesticides à moins de 150 mètres des habitations

Rhône : où consomme‐t‐on le plus de pesticides, commune par commune
Aider à l’installation de magasins de vrac
Collecter les biodéchets de la restauration collective et des restaurants
Distribuer des composteurs et des lombricomposteurs
Diminuer la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères pour les copropriétés les plus actives dans la réduction des déchets
Banir les produits à usage unique dans les événements organisés en partenariat avec la ville et la Métropole
Mettre en place des plateformes de récupération des matériaux du BTP
Réduire les délais de traitement des dossiers d’aide sociale
Développer des services d’appui aux aidants
Valoriser le travail des femmes, notamment à travers la commande publique
Former les agents à la détection de situations de violences et de discriminations contre les femmes
Créer une cellule de reccueil de témoignages de femmes victimes de violences
Résorber totalement les bidonvilles et les campements
Créer une plateforme « logement contre services » de mise en relation entre étudiants et particuliers
Renégocier des baux commerciaux pour plus de diversité commerciale
Créer un label « métropoli’pain » pour promouvoir la farine locale
Créer un cluster vélo
Accompagner la montée en puissance du secteur de la santé
Acheter 25% du gaz auprès de fournisseurs d’énergies renouvelables
Acheter 100% de l’électricité auprès de fournisseurs d’énergies renouvelables
Diminuer le prix des Lyon City Card en 2020 et 2021
Intégrer Lyon dans les réseaux des trains de nuit
Promouvoir le cyclotourisme sur la Via Rhôna et les visites pédestres guidées
Soutenir les associations de lutte contre les discriminations
Augmenter l’offre en crèches municipales

Les crèches municipales de Lyon et Villeurbanne au‐delà du « point de rupture »
Doter chaque crèche et chaque relais d’assistantes maternelles d’un accès à un espace extérieur végétalisé
Obliger toutes les assistantes maternelles à rejoindre un relais d’assistantes maternelles
Permettre à chaque jeune enfant de passer une journée par semaine en structure collective
Créer une plateforme internet d’information sur les offres d’accueil pour la petite enfance
Favoriser les cinémas en plein air et les expositions de rue
Élaborer « un plan ambitieux » de commande participatif d’art public
Mettre en place des critères écologiques et sociaux dans l’attribution des aides aux entreprises
Soutenir les petits commerçants touchés par la crise du coronavirus
Ralentir l’artificialisation des sols
Définir un plan biodiversité, dont « un plan Abeille »
Créer un corridor écologique entre les parcs Blandan et de Gerland
Renforcer les activités d’accompagnement extra‐scolaires
Doubler l’offre d’accueil de loisir pendant les vacances d’été
Inclure la gestion des risques et les enjeux de la transition écologique dans le Projet éducatif de territoire
Proposer des repas dont 50% des aliments sont d’orgine locale dans les crèches et les écoles
Proposer des repas dont 50% des aliments sont d’orgine locale dans les collèges
Faire appel à des chefs lyonnais pour les repas des cantines des crèches, écoles et collèges

Foire aux questions
Pourquoi les journalistes de Mediacités contrôlent‐ils les promesses de Bruno Bernard et Grégory Doucet ?
Nous nous sommes donc donné pour mission de vérifier si le maire de Lyon et le président du Grand Lyon allaient tenir leurs engagements. Nous suivrons plus particulièrement ce que nous avons appelé les “promesses phares”, celles qui concernent les dossiers clés de leur mandat 2020–2026.
D’où viennent les « promesses » vérifiées par Mediacités ?
Pour que vous puissiez facilement naviguer dans les promesses, nous les avons classées dans 14 thématiques (“Éducation et jeunesse”, “Urbanisme”, etc.). Nous avons préféré utiliser des termes neutres plutôt que les catégories présentes dans le programme des écologistes (exemple : “Se déplacer mieux pour polluer moins”).
À quoi correspondent les verdicts de chaque promesse ?
Nous avons défini six verdicts possibles pour chaque promesse de campagne :
Comment puis‐je aider Mediacités à vérifier les promesses ?
C’est là que vous intervenez : pour chaque promesse, vous pouvez nous suggérer de mettre à jour notre verdict. Si vous avez eu vent d’une information (confidentielle ou non) ou que vous pensez que notre verdict n’est plus à jour, cliquez sur une promesse et écrivez‐nous dans le formulaire intitulé “Vous avez une information à nous partager sur cette promesse ?”, au bas du volet latéral. Nous ne pouvons pas vous garantir de répondre à tous vos messages, mais nous faisons la promesse – et elle sera tenue ! – que chacun de vos messages sera lu attentivement.