Seul, désespérément seul… Voilà la situation dans laquelle se retrouve le gouvernement français, après avoir annoncé fin décembre une énième prolongation de l’accord de cession des chantiers navals de Saint-Nazaire à Fincantieri. Un délai supplémentaire (le cinquième, déjà) accordé au groupe public italien pour formaliser l’offre de rachat faite il y a trois ans. Un délai qui laisse penser que l’Etat français (actionnaire à plus de 84%) veut encore de ce mariage, contre l’avis de tous.
Car rarement projet industriel aura rassemblé une telle unanimité contre lui. Celle des élus locaux, d’abord,