Dans un rapport publié lundi 12 février, la Chambre régionale des comptes de Bretagne souligne les fragilités du réseau d’enseignement immersif en breton Diwan. Elle pointe, notamment, un « risque financier ».
« Gellout a rafe bezañ gwelloc’h » (ça pourrait être mieux). Voilà, en bon breton, l’appréciation que pourrait écrire la Chambre régionale des comptes (CRC) de Bretagne sur le bulletin de notes des écoles Diwan. Le contrôleur des finances publiques a publié lundi 12 février un rapport sur ce réseau d’établissements d’enseignement immersif en langue bretonne qui scolarise plus de 4 000 élèves dans une quarantaine d’écoles, de collèges et de lycées dans les cinq départements de la Bretagne historique. Dans ce document, les magistrats financiers pointent des « risques juridiques importants » ainsi que des « menaces sur les finances » qui empêchent une stratégie à long terme.