Ce jeudi 5 juin au soir se tient à Nantes la 5e édition du gala caritatif créé par le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin. Alors que la manifestation des opposants a été interdite par la préfecture, Christelle Morançais, présidente (Horizons) de la Région Pays de la Loire, assume son soutien à l’évènement qui embarrasse la majorité municipale de Johanna Rolland.
Un quart du centre‐ville de Nantes sous cloche pour… un gala caritatif. La préfecture de Loire‐Atlantique n’a pas lésiné sur les moyens pour éviter de « graves risques de troubles à l’ordre public » autour de la 5e “Nuit du bien commun” nantaise, qui se tient à la Cité des congrès, ce soir, à partir de 19 heures. De la gare au CHU, une vaste « zone d’interdiction de manifestation » est sanctuarisée dans un long arrêté préfectoral de 9 pages. Une mesure censée contrecarrer la mobilisation lancée par une trentaine d’organisations de gauche et d’extrême gauche contre ce rendez‐vous, co‐initié en 2017 par le milliardaire conservateur Pierre‐Édouard Stérin.
Au fil des précédentes éditions nantaises, 1,84 million de dons ont été levés pour financer 38 associations locales, selon les calculs de Mediacités. Presque toutes les structures ont des visées caritatives et d’insertion sociale. Dix sont même déjà subventionnées par la Ville et/ou la Métropole, tandis qu’au moins autant sont recensées dans l’annuaire associatif municipal.
Une « couverture » selon les opposants de gauche et d’extrême gauche à l’évènement. « Ce gala de “charité” financé par le milliardaire réactionnaire Pierre‐Edouard Stérin est l’une des facettes de son projet Périclès qui vise, par tous les moyens, à faire élire des personnes acquises à l’idéologie libertarienne et aux id …