Une femme de 26 ans est suspectée d’avoir inscrit une menace de mort visant le maire de Toulouse sur la façade du Capitole lundi 9 juin. Elle comparaissait ce jeudi 12 juin devant le tribunal correctionnel. L’audience a été renvoyée au 31 juillet.
Jeudi 12 juin 2025, une jeune salariée en service civique s’avance timidement à la barre, dans la salle d’audience du tribunal de Toulouse… et demande immédiatement le renvoi de l’affaire « pour préparer [sa] défense ». Interpellée, dans des conditions non précisées lors de l’audience, elle est soupçonnée d’avoir tagué à la peinture rose l’inscription « Moudenc t mort » sur la façade du Capitole, en marge de la manifestation pro‐palestinienne du 9 juin à Toulouse.
Cette accusation lui vaut d’être poursuivie notamment pour « menace de crime ou délit contre les personnes ou les biens à l’encontre d’un élu public ». La peine encourue peut aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Il lui est aussi reproché d’avoir tagué « 1 flic 1 balle » sur la porte de la mairie, mais aussi « génocidaire » sur la façade du magasin Carrefour situé près du Capitole, et d’avoir recouvert de peinture un véhicule de l’entreprise NGE Génie Civil. Enfin, il lui est aussi reproché d’avoir refusé de donner ses empreintes génétiques, lors de sa garde à vue.
Pour Océane Chotel, l’avocate de la femme de 26 ans, « le …