L’Institut Pasteur de Lille en manque de fonds et en mal de tête

La fondation Institut Pasteur de Lille souffre d'un problème chronique de financement, qui, à terme, pourrait menacer son appareil de recherche. Elle a plus que jamais besoin à sa tête d'un développeur. Or la vacance du poste de directeur général s'éternise.

Lille Institut Pasteur 3
La façade de l'Institut Pasteur de Lille, boulevard Louis XIV. Photo J.Trentesaux/Mediacites

Encore un déficit ! Après plusieurs exercices annuels négatifs (5 millions d’euros en 2017), l’Institut Pasteur de Lille (IPL) a accusé une nouvelle perte d’exploitation de 3,5 millions d’euros en 2018 sur un budget de 24,8 millions d’euros. Jacques Richir, président du conseil d’administration, se veut pourtant rassurant : « Cela correspond exactement à nos prévisions. » L’adjoint au maire de Lille se réjouit même du quasi‐maintien du niveau des dons et legs, importante source de financement de l’établissement : la baisse a été limitée à 4 %, quand l’Institut Pasteur de Paris, lui, a vu cette ligne chuter suite aux réformes concernant les déductions fiscales.

Il n’empêche : Didier Bonneau, le directeur adjoint de la fondation lilloise, a semé l’effroi dans la maison en traduisant ce manque à gagner en termes d’emplois : le déficit équivaut au coût de 44 postes salariés de chercheurs. Une déclaration qui n’était pas de nature à apaiser le lourd climat social dans l’entreprise, que nous décrivions en juin 2018. « C’était une manière très chiffrée de représenter les choses, commente Jacques Richir. Il n’est pas question de plan social ; je l’ai confirmé au comité d’entreprise et aux délégués syndicaux. Nous tablons toujours sur un retour à l’équilibre financier en 2022–2023. »

Comment l’IPL compte‐t‐il y parvenir ? En réduisant des dépenses de fonctionnement et en agissant quand‐même sur la masse salariale : « un certain nombre » de départs …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Bertrand Verfaillie

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif à atteint la moitié de l’objectif. Mais nous avons encore besoin de votre aide.
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes