Ce lundi 27 octobre en fin d’après‐midi, le conseil d’administration du Créa Folles journées – où siègent surtout des proches et aucun élu – devait statuer sur l’avenir professionnel de René Martin. Le fondateur de l’association (en 1978) et de la Folle journée (en 1995) a devancé leur choix, en démissionnant de ses fonctions de directeur par un courrier adressé au bureau et aux administrateurs de l’association, comme l’a appris Mediacités. Une manière d’éviter une rupture conventionnelle ou un licenciement qui semblaient inévitables ?
Vendredi dernier, René Martin a été lâché successivement par la ville de Nantes et la région Pays de la Loire, ses principaux partenaires de La Folle journée de Nantes et Ma Région virtuose, qui représentent la moitié de l’activité du Créa (qui affiche 2 millions d’euros de budget annuel). La municipalité de Johanna Rolland a même alerté le procureur de la République de Nantes, qui va « saisir dans les tout prochains jours un service d’enquête pénale chargé d’investiguer sur ces évènements ». Pour l’heure, aucune plainte n’a été déposée.
https://www.mediacites.fr/enquete/nantes/2025/10/24/ces-nouveaux-temoignages-de-violences-sexuelles-qui-visent-rene-martin/
Audit sévère pour René Martin
Ces décisions politiques font suite à la remise de l’audit de l’association, mené dans la foulée des révélations
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