« Jean‐Michel Aulas s’est décidé à céder l’OL à un milliardaire américain. C’est la fin d’une époque », se désole François Sapy, dans un éditorial de Tribune de Lyon. Pour le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire, cette vente, qui « n’est pas une bonne nouvelle pour Lyon », ferait de la capitale des Gaules un des perdants de l’accord signé la semaine dernière entre les actionnaires majoritaires d’OL Groupe, la maison mère de l’Olympique lyonnais, et John Textor, propriétaire du fonds Eagle Football Holdings avec le milliardaire canadien Jamie Salter.
Tout le monde n’est pas de cet avis. A commencer, bien sûr, par Jean‐Michel Aulas. Le patron de l’OL vante un deal gagnant pour le club et le groupe, sans s’attarder sur son propre intérêt et en oubliant un peu vite le sort des petits actionnaires. En regardant dans le détail l’accord sur l’ouverture de « négociations exclusives » signé la semaine dernière, il est pourtant possible de déterminer assez précisément qui gagne et qui perd quoi avec ce