Le professeur de TSE était‐il tenu à un devoir de réserve ?

TSE1BQ
TSE, l'école d'économie de Toulouse. / © Gael Cérez

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Gael Cérez

Un enseignant de l'école d'économie de Toulouse s'est exprimé sur la situation au Proche-Orient. Il a été suspendu pour manquement au devoir de réserve. Une obligation à laquelle il n'était pourtant pas tenu.

Rentrée mouvementée pour la liberté d’expression à Toulouse. Un enseignant contractuel de l’École d’économie de Toulouse (TSE) a été suspendu à titre conservatoire pour une durée de quatre mois après s’être exprimé sur la guerre dans la bande de Gaza, en marge de son cours de mathématiques, le 3 septembre.

Selon Le Monde et sur la base d’un extrait de son intervention diffusée sur les réseaux sociaux – l’enseignant aurait évoqué une analyse publiée sur le site The Lancet, estimant à près de 200 000 le nombre de victimes palestiniennes. Il aurait également affirmé que « la situation n’a pas commencé le 7 octobre » qu’il était « malhonnête de dire que le responsable de ce qui se passe actuellement est le Hamas », ajoutant que « rien ne justifie de massacrer une population civile comme c’est en train de se passer », tout en dénonçant « le soutien tacite » du gouvernement français.

Dans un communiqué daté du lendemain, son directeur – et employeur – a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative. Concrètement,

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse. Nos journalistes travaillent en toute indépendance pour vous fournir des informations inédites et utiles au débat public. Aujourd’hui, confrontés à une situation financière difficile, nous avons besoin de votre aide. On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque don et chaque abonnement comptent !

Ceci fermera dans 25 secondes