Fabrique du doute et greenwashing : la stratégie d’Arkema pour produire toujours plus de PFAS

À Pierre-Bénite, le chimiste promet de ne plus utiliser son « polluant éternel » 6:2 FTS d’ici à la fin de cette année. Suffisant pour mettre fin au scandale de pollution dont le nom Arkema est devenu synonyme ? Mediacités révèle que, contrairement à ses déclarations, l’industriel continuera de fabriquer des PFAS, présentés comme « indispensables » à la transition énergétique.

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A l'entrée de l'usine Arkema d'Oullins-Pierre-Bénite. Photo : Hugo Coignard/Enketo.

Depuis deux ans, le sud de l’agglomération lyonnaise vit au rythme des révélations et annonces officielles sur la vaste pollution aux PFAS, ces composés chimiques aussi appelés « polluants éternels ». Mais, ce mardi 9 avril dernier, le scandale prend une autre dimension. Dans la matinée, les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) encerclent les sites industriels du Français Arkema et du Japonais Daikin, tous deux implantés à Oullins‐Pierre‐Bénite. Les enquêteurs procèdent à la perquisition des usines et bureaux dans le cadre d’une plainte collective déposée en 2023 par 42 communes pour « mise en danger de la vie d’autrui », nous apprend alors France 3 Auvergne‐Rhône‐Alpes.

Ces dernières années, ces deux acteurs de la vallée de la chimie ont rejeté des tonnes de PFAS dans l’environnement, contaminant l’eau, l’air et le sol. Au même moment, à

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Temps de lecture : 15 minutes

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Par Lucas Martin-Brodzicki et Hugo Coignard / Enketo

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