«C'est un trou de verdure où chante une rivière »… Ce lieu aurait pu inspirer Arthur Rimbaud. La vallée du Gesvres concentre à elle seule deux rivières, des zones humides et d'innombrables bosquets. Même défiguré par le périphérique nantais, ce paysage bucolique rassemblait une riche biodiversité. Rassemblait, car depuis plusieurs semaines cette vallée s’est métamorphosée. L’odeur de l’humus a laissé place à celle du gazole des engins de chantier, le son de la broyeuse a remplacé le chant des oiseaux. Sur 10 hectares, de la plus petite plante à l’arbre centenaire, toute la végétation a été supprimée.
Travaux du périph’ de Nantes : un massacre écologique porte de Gesvres
4 hectares de forêt abattus, 220 espèces animales supprimées dont 19 protégées, l’artificialisation de 1200 mètres carrés de zones humides… L’aménagement de la porte de Gesvres par Vinci Autoroutes assène un profond coup de tronçonneuse aux promesses écologiques de Johanna Rolland et de sa majorité métropolitaine.
