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Les promesses phares de Johanna Rolland
Nos journalistes suivent les engagements de la Mairie et de la Métropole de Nantes sur certains dossiers clés. Ce travail de suivi va durer jusqu’en 2026. Et nous avons besoin de vous : alertez‐nous si vous disposez d’une information au sujet de l’une de ces promesses.
Les femmes se battent pour leurs droits depuis des siècles, et Johanna Rolland projette de réaliser un tel exploit en seulement dix ans. Si l’ambition est louable, n’y aurait‐il pas un fond de démagogie dans cette promesse ? Devenir la première ville non sexiste est un projet colossal… voire impossible. L’idée sous‐entend d’agir à la fois sur les manifestations concrètes du sexisme, mais aussi sur le système en lui‐même, qui les permet. Pour atteindre cet objectif, la municipalité s’est engagée à réaliser certaines actions comme améliorer l’égalité homme/femme, mettre en place des Journées du Matrimoine, ou encore organiser des Assises de la lutte contre les violences faites aux femmes. Entre 2022 et 2023, un dialogue citoyen a également été ouvert pour l’élaboration d’un “réseau de la ville non‐sexiste”. Après délibération en Conseil municipal en octobre 2023, le réseau est lancé le mois suivant. Concrètement, il s’agit d’un regroupement d’associations qui fait force de proposition auprès de la Ville. Reste à savoir si cela suffira pour devenir la première ville non sexiste de France d’ici à 2030. Et d’ailleurs, quels sont les critères qui ont été retenus pour qualifier la ville de non‐sexiste ? « Il s’agit d’un objectif politique », selon Johanna Rolland donc matériellement invérifiable pour Mediacités.
Un « centre d’action climatique et citoyen », voilà un nom bien pompeux pour la réalisation finalement mise en place. Johanna Rolland et son équipe soutiennent timidement le projet à visée sociale et culturelle de la Maison du peuple et de la Base d’action sociale et écologiste, en leur prêtant un local de 100 mètres carrés dans l’ancien Creps, situé à Doulon. Les militants de la Base d’action sociale occupent les lieux à la place des francs‐maçons du Grand Orient qui devaient s’installer dans cette partie du bâtiment du Creps.
L’idée n’est pas nouvelle. Une première Charte de l’arbre a été établie en 2006, pendant le mandat de Jean‐Marc Ayrault. Son plan d’action reposait sur la protection, la diversification, l’augmentation et la répartition de la forêt urbaine et périurbaine nantaise. Une nouvelle Charte de l’arbre a été adoptée lors du conseil métropolitain d’avril 2024. Elle définit l’arbre comme composant essentiel du paysage urbain. De bonnes intentions qui cachent trois écueils. D’abord, cette charte métropolitaine des arbres n’a pas de portée réglementaire ni légale. Ensuite, 75% des arbres de l’agglomération nantaise sont plantés sur des terrains privés, avec, par conséquent, peu d’emprise de la puissance publique. Enfin, beaucoup de mal a été déjà fait ces dernières années. Sur la seule commune de Nantes, près de 49 hectares ont été artificialisés entre 2009 et 2021. Soit 0,74% d’une surface communale déjà noyée sous le bitume à 83,4%… Une évolution que nous avons déjà évoquée dans des enquêtes précédentes sur l’inexorable étalement urbain de l’agglomération nantaise, sur les champs et forêts emportés par vingt ans de frénésie urbaine ou sur l’ambivalence de Nantes sur la nature en ville. Pour ce qui est du site internet, pas de site à proprement parlé, mais un onglet sur le site des espaces verts de la Ville avec un outil de dénombrement et de cartographie des arbres et arbustes plantés depuis la saison 2021.
La Ville évoque 1 500 “bébés chênes” plantés en 2023 et 5 000 prévus pour l’hiver 2024, pour un total de 6 500 arbres plantés à l’aube de 2025. En mai 2024, la Ville dit avoir déjà planté 18 000 arbres de hautes tiges. Difficile de vérifier cette information. En cours de mandat, Johanna Rolland a doublé les objectifs. Ce ne sont plus 25 000 arbres qui doivent être plantés sur le mandat mais 50 000.
Intégrer la dimension de sécurité dans les espaces publics repose en réalité sur des actions promises dans d’autres promesses de la campagne. Augmenter l’effectif de la police municipale, mettre en place des médiateurs de nuit, ou encore créer un programme de mentorat pour les jeunes primo‐délinquants, voilà ce qui est englobé dans cet engagement.
En 2019, la municipalité déclare l’existence de 3 253 places en crèche et micro crèche, sur l’ensemble du territoire nantais. En 2023, il en existe 3 691, soit 438 supplémentaires depuis le début du mandat. Une promesse qui avance.
En octobre 2021, la Métropole a adopté le fonds de soutien 1% pour la lutte contre le sans‐abrisme. Cette année‐là, les 2 millions d’euros alloués ne représentaient que 0,2% du budget de Nantes Métropole. 10 millions sont nécessaires pour atteindre l’objectif fixé. Concrètement, ce sont les communes qui doivent solliciter la Métropole afin d’en bénéficier pour financer leurs projets permettant d’apporter une solution d’hébergement aux sans‐abris. Pourtant, en novembre 2023, le collectif Personne à la rue regrettait le manque d’actions des municipalités pour endiguer le problème, avec seulement 2,7 millions dépensés depuis le début du mandat. Une désapprobation renouvellée en avril 2024 dans une lettre ouverte adressée à la Présidente de la Métropole, Johanna Rolland. Les 46 collectifs et associations signataires de ce courrier y interroge le manque de transparence de la Métropole, ainsi que les conditions d’accès au dispositif dont ils sont majoritairement exclus. Une promesse visiblement mal engagée, qui ne sera peut‐être pas tenue d’ici deux ans.
Des habitations attendues par les milliers de personnes en attente d’un logement social à Nantes. Pourtant, la réalité est tout autre. Face à la crise du secteur de la construction, la municipalité a voté un Plan de relance en 2023. Cette initiative comprend une enveloppe de 20 millions d’euros divisée entre plusieurs acteurs : la moitié pour Nantes métropole habitat, et l’autre pour les différents bailleurs sociaux partenaires de la Ville. Parmi les actions réalisées, 75 logements sociaux ont été créés dans la nouvelle résidence La Marquise, au nord de Nantes. On peut aussi citer les 11 logements créés à l’îlot Coudraye. Au total, la Ville déclare la création d’un peu plus de 1 200 logements sociaux entre 2020 et 2022. Aucun chiffre n’est disponible sur le nombre de constructions depuis la mise en place du Plan de relance. Une promesse qui avance.
Trouver des produits locaux à votre porte, c’était la promesse de Johanna Rolland. À l’heure actuelle, seuls quelques points de vente en circuit court sont répertoriés à Nantes par l’association UFC‐Que Choisir. En avril 2023, le Vieux‐Doulon, le Petit‐Port, les Dervallières, par exemple, n’ont toujours pas de point de vente en circuit court. Si l’association VRAC, qui permet l’achat de denrées en commun et à prix réduit, est présente sur la municipalité, son action s’inscrit dans une autre promesse faite par Johanna Rolland et son équipe. L’objectif n’est pas encore atteint, mais pas inatteignable.
Pratiquement, il s’agit de deux lignes de tramway et d’une ligne de busway. Les travaux vont bientôt être engagés, notamment avec la fermeture du pont Anne de Bretagne pour aménager le passage des nouvelles lignes. Malgré tout, la fin des travaux est prévue pour 2027. Une promesse en cours, qui ne sera pas terminée pour la fin du mandat.
Cette transformation urbaine est l’une des promesses phares du mandat de Johanna Rolland. Les travaux de cet ambitieux projet démarreront en 2024, avec la végétalisation de la rive nord. Parmi les modifications attendues, 4 hectares d’espaces verts et 650 arbres supplémentaires (pour un total de 1 000) doivent sortir de terre. La fin du chantier est prévue pour 2028. C’est à cette date que les habitants pourront évaluer cette promesse d’une “grande place nature nantaise”.
Pour favoriser un accès aux soins équitable, Johanna Rolland et son équipe s’engagent à accompagner la création de centres de santé publics ou associatifs, sans préciser d’objectifs chiffrés. Deux projets ont été mis en place. Le centre du Breil a ouvert ses portes en octobre 2023, tandis que celui de la Bottière est annoncé pour l’année 2024. Deux sur l’ensemble de la Ville. Peut encore mieux faire.
Explorer toutes les promesses
Dans son programme pour les élections municipales de juin 2020, Johanna Rolland a multiplié les promesses. Nous en avons recensé 425 au total. Aidez nos journalistes à vérifier si ces engagements sont tenus.
Plan « Pleine terre » pour végétaliser la ville
Deux ans plus tard, Johanna Rolland a rehaussé l’objectif initial du plan pleine terre de 8 à 14 hectares débitumés d’ici la fin du mandat.
Plusieurs des actions promises lors de la campagne se regroupent dans cet engagement municipal. La création d’îlots de fraîcheur dans toutes les crèches, écoles, centres de loisirs et EPHAD n’est pas encore au rendez‐vous, mais en cours de réalisation. En ce qui concerne l’infrastructure urbaine, le cours Saint‐Pierre revêt un manteau vert depuis le début de l’année 2024. Un certain nombre de jardins partagés ont vu le jour depuis le début du mandat, et un parc de 10 hectares est également prévu à l’horizon 2030 sur l’île de Nantes. Au total, en 2023, 4 hectares, ont déjà été débitumés.
Un chiffre qui doit être comparé aux surfaces artificialisées pendant ce mandat. La 2e modification du PLUm (Plan local d’urbanisme de la Métropole) votée en 2024 prévoit l’artificialisation de plus d’un millier d’hectares, pour, en particulier, la construction de logements.
Multiplication du dispositif « logements bleus » et des résidences « intermédiaires » pour les personnes âgées
Au mois de mai 2024, la Ville de Nantes comptait 1227 logements bleus adaptés, tous bailleurs confondus (contre 1000 en 2019).
Depuis 2019, 384 logements intermédiaires avec ou sans services ont été agréés ou programmés (bilan période 2019–2024) pour répondre aux besoins en logement des personnes âgées.
De plus, cinq opérations, résidences autonomies ou EHPAD (reconstructions), ont été financées depuis 2019, ce qui représente 271 logements. Pour la période 2019–2024, 134 places en résidences autonomie (sur un objectif de 100 à 200 place au total) ont été agréées ou programmées pour répondre aux besoins en logements des personnes âgées.
Handicap : dépasser les objectifs du PLH (100% de logement accessible, 10% de logement adapté)
Sur la période 2019/2024, ce chiffre de 10 % n’est pas atteint. Selon les services de Nantes Métropole, nous en sommes à 7,8 % pour le parc locatif social et abordable (PLUS, PLAi, PLS), hors résidences dédiées.
En termes de chiffres, le PLH prévoit un objectif de 200 logements par an adaptés aux personnes à mobilité réduite dans le parc privé et 80 à 100 dans le parc social. Entre 2019 et 2014, 486 logements ont été agréés ou programmés.
Création d’un droit d’interpellation citoyenne, une fois par an en Conseil municipal
Concrètement, une première phase permet de déposer les questions, avant une étude par la Ville permettant de retirer celles n’étant pas d’intérêt général et celles déjà traitées. Ensuite, les questions retenues sont soumises, pendant six semaines, à l’avis des nantaises et nantais. Pour être validée puis discutée en Conseil municipal, chaque question doit recevoir le soutien de 300 personnes de trois quartiers différents. Lorsque c’est le cas, la question sera à l’ordre du jour et son auteur aura 5 minutes pour exposer ses arguments devant les élus.
La première interpellation citoyenne a été présentée au conseil municipal du 21 juin 2024. Cette question de Dimitri Marquois, qui avait recueilli 366 soutiens dont 295 Nantais, était : « Pourquoi les chiens de plus de 6kg ne sont pas autorisés à accéder aux transports
en commun ? ».
Déploiement d’ateliers de négo‐training dans les quartiers pour réduire les inégalités salariales
La plateforme RSE de Nantes Métropole propose également des sessions de formation pour devenir formateurs/formatrices en négo‐training (savoir négocier son salaire lorsque l’on est une femme).
Création d’espaces publics respectueux des genres
Malgré tout, la Ville annonce certaines actions comme le réaménagement des cours d’école pour laisser plus de place aux filles ou encore un travail sur la place des femmes sur l’espace public dans le cadre du projet cœur de quartier au Breil par exemple.
Dans l’objectif de rendre les espaces publics plus égalitaires et inclusifs, la municipalité a installé également des distributeurs de protections périodiques. Malgré tout, l’association Osez le féminisme regrettait en 2022 le manque d’aménagements, notamment sur l’île de Nantes. En 2023, la Samoa a alors fait appel à Chris Blache, anthropologue urbaine, pour travailler sur la question. Une promesse qui avance timidement.
Respect d’un équilibre femmes/hommes dans les dépenses municipales
Pour lutter contre les inégalités de genre, la municipalité s’engage à respecter un équilibre femmes / hommes dans les dépenses municipales grâce à « la budgétisation sensible au genre » (BSG). Ce budget non genré a été mis en place en 2023 à la Ville de Nantes. La première année, seulement les budgets du Conservatoire de musique, du festival des Scènes vagabondes et les projets d’initiatives citoyennes ont été scrutés par ce budget non genré. En 2024, ce dispositif est expérimenté à Nantes Métropole également avec le projet de la place de la Petite Hollande et du côté de la Ville, le budget patrimoine.
Devenir la première ville non sexiste de France à 10 ans
Pour atteindre cet objectif, la municipalité s’est engagée à réaliser certaines actions comme améliorer l’égalité homme/femme, mettre en place des Journées du Matrimoine, ou encore organiser des Assises de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Entre 2022 et 2023, un dialogue citoyen a également été ouvert pour l’élaboration d’un “réseau de la ville non‐sexiste”. Après délibération en Conseil municipal en octobre 2023, le réseau est lancé le mois suivant. Concrètement, il s’agit d’un regroupement d’associations qui fait force de proposition auprès de la Ville.
Reste à savoir si cela suffira pour devenir la première ville non sexiste de France d’ici à 2030. Et d’ailleurs, quels sont les critères qui ont été retenus pour qualifier la ville de non‐sexiste ? « Il s’agit d’un objectif politique », selon Johanna Rolland donc matériellement invérifiable pour Mediacités.
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Campagne de sensibilisation des personnels médicaux et paramédicaux aux parcours santé des personnes LGBTQI+
Installation du centre LGBTQI+ de Nantes en centre‐ville
Création d’un programme de mentorat pour les jeunes de 12–25 ans primodélinquants
Création d’une brigade spécialisée de 24 agents pour l’îlotage dans les quartiers
Création de deux postes mobiles de Police municipale, positionnés en fonction des besoins
Extension des horaires d’intervention de la police municipale le matin et la nuit de minuit à 2 heures du matin
Recrutement de 70 policiers municipaux supplémentaires
Laernoes vs Bolo : premier couac dans la majorité nantaise
Création d’une police métropolitaine des transports en commun avec 32 nouveaux agents
Création d’une plateforme web dédiée aux aidants
Déploiement de la “Maison des aidants” à l’échelle de tous les quartiers
Pour le moment, les actions de la Maison des aidants dans les quartiers se concentrent uniquement sur les quartiers ouest de Nantes avec des propositions à la Maison de santé de Bellevue (ateliers gym, café…). Quelques actions sont développées à l’échelle de la Métropole comme de la formation, des échanges entre pairs ou soutien psychologique à domicile.
Création de jardins « bien‐être » adaptés au vieillissement
Expérimentation d’un projet vill’âge
Mais depuis, il est toujours en projet et non en expérimentation. Selon la mairie, des études ont été réalisées tout au long de l’année 2023 (études de faisabilité, montage, définition du programme…). Reste maintenant à passer au stade de l’expérimentation…
Gratuité du pack formation aux gestes de premiers secours et de sensibilisation aux risques de la forte alcoolisation pour les jeunes
Création de 10 « parcours forme » dans les quartiers
Ainsi, on peut dénombrer au moins dix installations sportives ouvertes au grand public qui peuvent conduire à garder une forme physique : l’espace SWO/Fitness à la Halvêque (créé en décembre 2023), le « parcours forme running » du Grand Blottereau (en 2022), le terrain « Dirt park » aux Basses Landes (en 2020), l’extension du skate park de Vincent Gâche (en 2022/2023), deux boucles running « parcours forme » sur l’Ile de Nantes (2024), le « parcours forme running » du parc des Oblates (2022)…
Développer des actions pour sensibiliser contre l’usage intensif des écrans
Extension du réseau café‐citoyens pour offrir des lieux d’accueil et de refuge la nuit
Interrogée par Mediacités, la Ville indique qu”« un dispositif sur mesure, qui ira plus loin que « Demandez Angela », est actuellement en cours de réflexion. Dans ce cadre, plusieurs expérimentations sont en cours et de nouveaux dispositifs vont être testés, en s’inspirant de l’expérimentation « safe bar » ». Cette expérimentation « safe bar », portée par les associations Consentis et les Catherinettes et financée par l’appel à projets « Les temps de la nuit », est actuellement en cours sur trois établissements : Décadanse, Ohmtown et New Factory. Elle regroupe des actions de formation, la création d’une charte et des affichages de prévention. Elle doit prendre fin entre octobre et novembre 2024, pour ensuite être évaluée. Cette promesse sera donc tenue lorsque ce dispositif nantais sera mis en place et généralisé.
Mise en place d’un plan de prévention des addictions aux stupéfiants
En revanche, il faut souligner les actions entreprises par la municipalité sur cette question de la prévention aux addictions sur un grand nombre de politiques publiques (jeunesse, santé, tranquillité publique…). Deux exemples : la Ville a soutenu financièrement la création d’un spot d’information pour alerter sur les effets néfastes du protoxyde d’azote. Citons également la création d’espaces sans tabac, en partenariat avec la Ligue contre le cancer dans 5 parcs et jardins et aux abords de 2 écoles. À partir de la rentrée 2024/2025, les abords des 117 écoles municipales nantaises seront désormais sans tabac.
Les nouveaux visages du marché de la drogue nantais
Application des principes de l’économie circulaire
Alors, la Ville de Nantes a‑t‐elle appliqué ces principes à tous les projets urbanistiques ? Il est difficile de le dire, mais elle déclare les avoir intégrés dans les cahiers des charges des consultations. C’était par exemple le cas pour le chantier de l’île de Nantes pour lequel un écocentre devait être construit et livré pour le début de l’été 2023. Qualifiée d’installation industrielle polluante par des habitants du quartier réunis en collectif, la création de l’écocentre se fera quelques mètres plus loin.
En revanche, dans le projet Paridis 21 porté par des entreprises privées mais en partenariat avec la Métropole, l’économie circulaire semble avoir été oubliée.
Limiter l’usage des souffleurs de feuilles
Gratuité des transports en commun les jours de pics de pollution
En avril 2024, Naolib confirme qu’aucune disposition n’a été mise en place dans ce sens par la municipalité. Exemple : le 7 septembre 2023, la préfecture a lancé une procédure d’alerte pour les particules PM10. Ce jour‐là, les transports publics n’étaient pas gratuits.
Une promesse qui se fait attendre, mais qui a encore le temps d’être déployée avant 2026.
Création du CACC (Centre d’action climatique et citoyen) indépendant et auto‐géré
Les militants de la Base d’action sociale occupent les lieux à la place des francs‐maçons du Grand Orient qui devaient s’installer dans cette partie du bâtiment du Creps.
Plan‐guide pour répondre aux crises à venir, notamment les inondations
Nantes Métropole dispose d’une Stratégie Locale de Gestion des Risques d’Inondations (SLGRI) qui a pour objectif de se préparer à une inondation majeure de la Loire et ses affluents. C’est une stratégie, donc un « plan‐guide », initiée par l’État.
Dans le cadre de son Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI Loire aval) 2018/2023, Nantes Métropole propose par exemple gratuitement des diagnostics de vulnérabilité aux propriétaires de biens situés en zone inondable (logements et entreprises de moins de 20 salariés). Objectif : sensibiliser les riverains des zones inondables à ce risque et les aider à adapter le bâti aux inondations et à réduire leur vulnérabilité (les travaux de réduction de la vulnérabilité, préconisés par les diagnostics, ouvrent droit à des subventions de l’État à hauteur de 80 % pour les logements et de 40 % pour les entreprises).
Coconstruire une Charte de l’arbre en ville et un site internet dédié à l’arbre
Une nouvelle Charte de l’arbre a été adoptée lors du conseil métropolitain d’avril 2024. Elle définit l’arbre comme composant essentiel du paysage urbain. De bonnes intentions qui cachent trois écueils. D’abord, cette charte métropolitaine des arbres n’a pas de portée réglementaire ni légale. Ensuite, 75% des arbres de l’agglomération nantaise sont plantés sur des terrains privés, avec, par conséquent, peu d’emprise de la puissance publique. Enfin, beaucoup de mal a été déjà fait ces dernières années. Sur la seule commune de Nantes, près de 49 hectares ont été artificialisés entre 2009 et 2021. Soit 0,74% d’une surface communale déjà noyée sous le bitume à 83,4%… Une évolution que nous avons déjà évoquée dans des enquêtes précédentes sur l’inexorable étalement urbain de l’agglomération nantaise, sur les champs et forêts emportés par vingt ans de frénésie urbaine ou sur l’ambivalence de Nantes sur la nature en ville.
Pour ce qui est du site internet, pas de site à proprement parlé, mais un onglet sur le site des espaces verts de la Ville avec un outil de dénombrement et de cartographie des arbres et arbustes plantés depuis la saison 2021.
Préserver les arbres anciens, arbustes et haies
Parmi les 500 arbres abattus chaque année à Nantes, certains sont malades ou dangereux pour les habitants, raison de leur coupe. Malgré tout, il faut se demander si les moyens employés pour protéger les arbres sont adaptés à leurs besoins.
De son côté, la municipalité estime que cette promesse ne signifie pas qu’elle ne coupera aucun arbre mais que tout sera fait pour en préserver le maximum. Exemple : le grand projet Petite Hollande a été revisité pour préserver l’intégralité des arbres.
Travaux du périph” de Nantes : un massacre écologique porte de Gesvres
Installation de l’Arbre aux Hérons
Après ses lourdes pertes, le Voyage à Nantes mise sur de nouvelles Machines de l’île
Arbre aux hérons, un second enterrement sans fleurs ni couronnes
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Planter 25 000 arbres et arbustes, reconstituer les forêts urbaines
En cours de mandat, Johanna Rolland a doublé les objectifs. Ce ne sont plus 25 000 arbres qui doivent être plantés sur le mandat mais 50 000.
Extensions‐rénovations de 23 écoles
Ce sont donc 27 écoles qui seront rénovées ou étendues d’ici 2026, si les travaux annoncés sont effectués.
Écoles et périscolaire à Nantes : la Chambre régionale des comptes égratigne la ville
Réalisation de 6 nouvelles écoles
Écoles et périscolaire à Nantes : la Chambre régionale des comptes égratigne la ville
Transformation des mairies annexes en mairies de quartier, pour y disposer de plus de services en proximité
Renforcement du rôle et des moyens des adjoints de quartier
Mise en place d’une offre « clef en main » (crèche + garde à domicile) pour les parents en horaires décalés
Accompagnement de l’accueil des enfants en situation de handicap dans tous les modes d’accueil
Soutien aux projets d’installation de maisons d’assistantes maternelles
Ouverture d’un guichet « SOS stages pour tous »
Abonnement offert à un magazine éducatif à chaque enfant scolarisé en CM2
Développement des résidences artistiques de longue durée dans les écoles pour offrir à chaque élève de classe élémentaire une activité encadrée par un artiste
Améliorer l’éducation aux usages du numérique chez les plus jeunes
Mise en place de conseils d’enfants dans les écoles
Création de deux lieux d’accueil parent‐enfant 6–12 ans
Désignation d’un élu référent « sécurité » dans chaque quartier
Augmentation du nombre d’éducateurs spécialisés dans les quartiers prioritaires et en centre‐ville (étude avec le département)
Conception et réaménagement de tous les espaces publics en intégrant la dimension « sécurité »
Au moins 130 concierges et gardiens d’immeuble dans le parc social de la Ville
Renforcement de la prévention contre l’alcoolisation
Extension des services de la Maison de la Tranquillité Publique à l’égalité et aux droits
Création d’un correspondant d’aide aux victimes au sein de la Maison de la Tranquillité Publique
Formation des agents municipaux à verbaliser l’outrage sexiste sur l’espace public et du grand public aux « gestes qui sauvent les femmes »
Cours des écoles et des crèches débitumées et ouvertes à la nature
Débitumer tout en bétonnant… l’ambivalence de Nantes sur la nature en ville
Création de 600 nouvelles places en centres de loisirs
Création de 750 nouvelles places de crèches et micro‐crèches
Création d’un compte famille unique pour faciliter les inscriptions
Création de nouveaux modes de garde ponctuelle pour faciliter la recherche d’emploi, l’engagement bénévole associatif
Travail avec les riverains pour prévenir les conflits en cas d’activité nocturne
Mise en place des médiateurs de soirée
Développement d’une application permettant d’identifier les lieux ressources, d’organiser des déplacements en groupe, de signaler des difficultés la nuit
Création d’un centre scientifique / pédagogique de la biodiversité urbaine et mondiale au Parc du Grand‐ Blottereau
Renforcement des trames vertes et bleues et des couloirs de nature en ville
Réouverture des cours d’eau souterrains lorsque c’est possible
Renforcement des moyens des associations environnementales
Réserver le site de l’actuel CHU pour réaliser après son transfert un grand parc nourricier naturel et cultivé : vergers, jardins maraîchers et partagés, prairies pâturées, ferme urbaine
Réalisation d’un grand parc ouvert sur la Loire à la pointe Ouest de l’Île de Nantes
Création d’un circuit « belvédères et guinguettes de Loire » (Prairie de Mauves, Malakoff Pré‐ Gauchet, Quai Doumergue, Cap 44)
Mise en service d’une liaison fluviale « Île de Nantes/Bas‐ Chantenay » en 2020 et « Bas‐Chantenay/ Trentemoult » en 2021
Création d’un circuit touristique en navette fluviale entre le Parc des chantiers, la Gare maritime, Bas‐ Chantenay et le Jardin extraordinaire, et Trentemoult
Création d’une filière locale de réemploi des équipements et matériels numériques
Création d’un service public de la donnée et révision de la Charte de la donnée métropolitaine
La Charte de la donnée, elle, a été établie fin 2019. Deux bilans ont été produits, en 2020 et en 2022, depuis sa mise en œuvre. Pourtant, aucune révision n’est évoquée par la Ville. Une promesse qui a encore le temps de se mettre à jour.
Développement d’un « datacenter public local souverain nouvelle génération »
Démarche « désinvestissement fossile » favorisant les partenaires bancaires éthiques
Systématisation des clauses sociales et environnementales dans les marchés publics
Mise en place d’un plan de sécurité nocturne du Hangar à Bananes jusqu’au centre ville, à Bouffay, tous les jeudis, vendredis et samedis, et les soirées de forte affluence
Renforcement du taux horaire des personnels pour améliorer le taux d’encadrement des enfants (étude)
Création d’une délégation d’élu dédiée à l’animal en ville
Mise en place d’une clause « bien‐être » animal dans les appels d’offre pour restauration collective
Interdiction des commandes publiques de produits animaux issus d’abattage sans insensibilisation préalable
Aucune subvention aux organisations ou associations dont l’activité génère ou induit de la souffrance animale
Arrêté municipal contre les cirques avec animaux sauvages
Plan d’action pour l’animal domestique dans la ville
Mise en place d’une politique de stérilisation des chats errants
Création d’espaces pour chiens dans les parcs publics et de « Caniparc »
Création de places pour personnes accompagnées d’animaux dans les foyers, hébergements d’urgence et EHPAD
Soutien à la réalisation d’abris pour animaux sauvages (nichoirs à oiseaux, hérissons, écureuils)
Création d’une plateforme de compostage au sud‐ouest de la Métropole
Equipement de la ville en poubelles permettant le tri sélectif
Organisation des États Généraux de la Ville Zéro‐Déchet
Création ou rénovation de 4 nouvelles déchetteries/Ecopoints du futur (Beaujoire, Gaudinière, Île de Nantes, Chantenay)
Doublement des locaux de pré‐tri
Implantation d’un Comptoir de dons, de réparation et de réemploi dans chaque quartier
Création d’un « Zéro‐Waste Lab »
Création d’un passeport nature pour chaque enfant
Formation des 774 animateurs du périscolaire à la transition écologique
Mise à jour du projet d’extension de la Cité des Congrès dans le contexte post‐Covid
Création d’un « Conseil des générations futures » composé de citoyens tirés au sort
Création du “Petit LU”, un livret d’épargne pour soutenir les projets de transition écologique et sociale
Renforcement du Bureau des projets
20 nouveaux “lieux à réinventer” proposés
Ce que sont devenus les 15 « lieux à réinventer » lancés par Johanna Rolland, à Nantes
Appliquer une retenue sur indemnités aux élus après trois absences injustifiées aux séances du conseil et en commission
Obligation pour chaque élu de remplir une déclaration d’intérêts et de publier en ligne ses rdvs avec des représentants d’intérêts figurant au répertoire de la HATVP
Les rendez‐vous avec des représentants d’intérêts sont publiés en ligne ici.
Création du poste de Déontologue de la ville
Les dessous du départ de l’ex-déontologue de la Ville et de la Métropole de Nantes
À mi‐mandat, le bilan contrasté de Johanna Rolland sur l’éthique et la transparence
Huit mois après son arrivée, Nantes perd son déontologue
Un avocat nantais nommé au poste de déontologue de la Ville et de la Métropole de Nantes
Les commissions d’éthique installées, bientôt un déontologue pour la ville et la métropole de Nantes
A Nantes, Johanna Rolland lance enfin le recrutement de son déontologue
Charte de déontologie des élus nantais : un progrès à l’épreuve des vieux réflexes partisans
Les élus de Nantes Métropole devraient avoir leur charte éthique
Privilégier le mode de déplacement les moins émetteurs en CO2 pour les déplacements des élus dans la ville
Ordre du jour du Conseil Municipal rendu public et lisible 10 jours avant sa tenue
Création d’une commission éthique et transparence au sein du Conseil municipal
À mi‐mandat, le bilan contrasté de Johanna Rolland sur l’éthique et la transparence
Une ZFE au rabais, des instances éthiques désertées et des primes pour les policiers au menu du conseil métropolitain de Nantes
Les commissions d’éthique installées, bientôt un déontologue pour la ville et la métropole de Nantes
A Nantes, Johanna Rolland lance enfin le recrutement de son déontologue
Charte de déontologie des élus nantais : un progrès à l’épreuve des vieux réflexes partisans
Démocratie locale, transparence, moralisation : la feuille de route de Johanna Rolland
Augmentation de la part des énergies propres (biogaz, 100% électricité verte etc.) dans les achats énergétiques de la collectivité
Valorisation et amplification de l’action du Crédit Municipal
Faire monter en puissance la monnaie complémentaire issue de la fusion de SoNantes et du Ret’z
Organisation d’une semaine de la citoyenneté des enfants
Application du principe du 50/50 dans les projets d’aménagement des écoles
Renforcement du rôle et de la représentativité du Conseil nantais des citoyens étrangers
Conception avec les habitants d’un “Plan pour le renouvellement des places et placettes”
Création d’un budget participatif d’un million d’euros par an pour des investissements de proximité proposés par des citoyens et associations
Création d’un fonds citoyen dans chaque quartier
Adoption du vœu demandant l’organisation d‘un référendum sur la réunification de la Bretagne et création d’une instance ad hoc
Création d’un pôle Histoire, Mémoires, Archives de Nantes et des Nantaises, ouvert à tous
Poursuite du travail de mémoire de l’esclavage et de l’Histoire coloniale de Nantes
Transformation du Conseil nantais du Patrimoine en un Comité consultatif du Patrimoine
Prise en compte des avis du Comité consultatif du Patrimoine dans les opérations d’urbanisme du secteur sauvegardé
Intégrer une dimension artistique au projet prévu sur le site de l’ancien couvent des Cordeliers
Implantation d’un lieu dédié à l’univers de Jacques Demy et au cinéma dans l’ancien garage Demy (étude)
Réhabilitation de la grue noire
Soutien des acteurs culturels de la nuit, des cafés‐concerts jusqu’à la scène électro
Facilitation des démarches pour obtenir les autorisations ponctuelles de programmation au‐delà de 22h
Concertation avec le Conseil de la Nuit
Création d’une « halle civique », lieu de rencontre et centre de ressources de la participation citoyenne (étude)
Organisation d’Assises de la mobilité durable
Instalation d’un Conseil des mobilités
Organisation d’un grand débat citoyen sur le modèle de ville de demain
Création d’une charte de la démocratie numérique publique
Organisation d’évaluations participatives et citoyennes des politiques publiques
Arborer les couleurs bretonnes sur l’Hôtel de Ville
Poursuite de la traduction en breton des plaques de rue
Création de Kejadenn, espace de rencontre des langues, des entreprises et de la culture bretonnes
Coopérations renforcées avec les partenaires du sud, notamment au Sénégal, en Haïti, en Palestine et au Cameroun
Ouverture de « la Libre Usine », nouvel espace de production, création et diffusion
Lancement d’un laboratoire de recherche associant arts, techniques et société
Association des artistes à la fabrique et au renouvellement de la ville
Soutien amplifié aux productions et diffusions de toutes les scènes nantaises
Organisation de Rencontres citoyennes de la culture
Réhabilitation de l’ancien bâtiment Cap 44 en préservant au moins 70 à 75% de son volume actuel pour y créer un grand musée Jules Verne, une bibliothèque, des lieux de création et de diffusion d’œuvres, un lieu de débat, de développement de projets en interaction avec l’imaginaire des mondes de demain et des transitions
Création d’un “pôle des arts nomades, des arts de la rue et du nouveau cirque”
Organisation un dimanche par mois d’événements artistiques et culturels dans des quartiers nantais
Renforcement du parcours d’éveil artistique et culturel dès le plus jeune âge
Gratuité des bibliothèques municipales
Les emprunts dans les bibliothèques nantaises bientôt gratuits
Développement des services de bibliothèques hors‐les‐murs
Ouverture d’un nouveau lieu culturel autour de la Maison de la poésie
Création d’une bibliothèque dans le quartier du Breil‐Malville
Création de 3 nouvelles filières publiques d’enseignement bilingue français‐breton
Il reste donc deux nouvelles filières à créer.
Aujourd’hui, trois autres écoles publiques proposent une filière français/breton (ouvertes avant 2020) : Les Marsauderies, Les Batignolles et Camille Claudel.
Développement de crèches bilingues français‐breton
Initiations et découvertes des cultures et langues de Bretagne proposées sur le temps périscolaire
Travail pour la structuration d’un parcours bilingue jusqu’à la Terminale puis à l’Université
Création d’un café citoyen des coopérations et des solidarités internationales
Doublement de l’enveloppe des CLAPs « Solidarité internationale »
Réorientation de la politique économique de la Métropole vers le territoire et pour la transition
Deplus, la Métropole peut compter sur son satellite, Nantes Saint‐Nazaire Développement, une association qui facilite l’implantation de nouvelles entreprises à impact positif pour le territoire. Depuis 2021, l’agence s’est engagée dans une stratégie en faveur de l’accompagnement des transitions environnementales. Une réorientation favorable, puisqu’en 2023, l’association annonce que 80% des projets accompagnés avaient une ambition environnementale ou sociétale.
Création d’un référentiel d’évaluation d’impact territorial, écologique et social des projets économiques auprès des incubateurs et investisseurs
Structurer les filières du BTP durable et des énergies renouvelables
Création d’un fonds dédié à la consolidation des projets et aux entreprises en phase de développement
Programme d’expérimentation Citylab déployé à l’échelle de chaque quartier
Livraison de la nouvelle Gare de Nantes en 2020
Modernisation de la Cité internationale des congrès
Obtention du label « Destination Internationale Responsable »
Entre temps, le label “destination internationale responsable” n’a pas fait long feu.
Mise en place d’une conférence départementale des intercommunalités, avec l’objectif de zéro artificialisation nette des terres en Loire‐Atlantique à horizon 2030
Mais pour le moment, pas de “conférende départementale des intercommunalités” à l’horizon. L’”affaire” de l’Agence foncière a calmé les ardeurs.
Mise à plat des outils juridiques et stratégiques de la Métropole pour atteindre zéro‐artificialisation nette à l’horizon 2030
L’inexorable étalement urbain de la métropole nantaise
Elaboration d’une stratégie foncière partagée avec les intercommunalités du 44
De plus, la Métropole est engagée dans une coopération avec le pôle d’équilibre territorial et rural du Pays de Retz et avec le pôle métropolitain Nantes‐Saint Nazaire.
Agence foncière : le bras d’honneur de Nantes Métropole au reste de la Loire‐Atlantique
Renforcement du pôle métropolitain Loire‐Bretagne
Doublement du le fonds d’aide de soutien international de la Ville pour les victimes des catastrophes liées au réchauffement climatique
Soutien à la réalisation de la Maison des arts de Rufisque
Organisation de rencontres régulières entre les décideurs européens et les Nantais
Argent de l’Europe : l’intense lobbying de Nantes Métropole et de la Région Pays de la Loire
Mise en place d’une stratégie pour faciliter l’accès des collectivités et des porteurs de projet aux fonds européens
Argent de l’Europe : l’intense lobbying de Nantes Métropole et de la Région Pays de la Loire
Promotion d’un nouveau modèle de métropole pour peser sur les politiques européennes et internationales
Argent de l’Europe : l’intense lobbying de Nantes Métropole et de la Région Pays de la Loire
Jumelages et échanges des écoles nantaises avec les écoles d’autres villes européennes
Argent de l’Europe : l’intense lobbying de Nantes Métropole et de la Région Pays de la Loire
Création d’un “lieu emblématique” dans la halle 6 Est sur l’Île de Nantes pour le numérique et les industries culturelles et créatives
Création d’un incubateur sur le pôle Agropolia à Rezé, pour l’alimentation
Lancement du chantier du Campus santé sur l’Île de Nantes
Création d’un répertoire des « boîtes en transition »
Soutien à la création de « Tiers‐Lieux » dans les quartiers
Création d’un espace dédié au commerce et à l’artisanat « Made in Naoned »
Création d’une plate‐forme numérique d’achats dédiée aux commerces nantais (étude)
Logistique bas‐carbone et la distribution en circuit‐court, en lien avec la Métropole
Transformation de la zone portuaire de Cheviré en une plateforme de barging, d’activité logistique et de dépollution
Mise en place d’un bureau des temps et d’un plan de développement du co‐working et du télétravail en lien avec la Métropole
Le développement du coworking et du télétravail, lui, a été initié. La Métropole donne de la visibilité aux lieux de coworking avec une carte référençant les espaces disponibles. Un travail a également été fait autour du télétravail, notamment au sein des services municipaux (voir nos enquêtes sur les espaces de co‐working à Nantes).
Développement du télétravail dans les services de la Ville et de la Métropole
Soutien à l’émergence d’un nouveau modèle universitaire fédérant tous les acteurs du territoire
Création d’un chaire universitaire de la transition écologique et de cycles universitaires de 1er et 2e cycle sur ces thématiques
Création d’une plateforme Ville / Université sur la transition écologique
Création d’un dispositif d’accompagnement pour les projets en lien avec l’ESS et la recherche scientifique
Conforter le Campus urbain créatif de l’Île de Nantes (objectifs 3 500 emplois et 7 000 étudiants)
Lancement de Station S, plateforme de recherche, d’innovation et de développement économique de la filière santé
Création d’un “lieu emblématique” dans les halles Jules Verne à Bouguenais pour l’industrie du futur
Création d’un “lieu emblématique” dans l’ancienne usine électrique à Nantes pour les secteurs maritimes et nautiques
Accessibilité de tous les sites culturels et touristiques de Nantes
Création d’une plateforme numérique pour faciliter la mobilité des personnes en situation de handicap
Création d’un lieu de ressourcement à destination des aidants familiaux
Instauration de plages horaires pour les personnes en situation de handicap dans les équipements sportifs (étude)
Création d’un réseau de lieux de convivialité et de fête labellisés “non sexistes”
Soutien aux actions utiles pour atteindre l’égalité salariale femme/homme à compétences et expériences égales
Soutien à l’accès à tous les sports pour les filles et les femmes
Cours des écoles adaptées pour favoriser la mixité filles‐garçons
Poursuite de l’action de Citad’elles
Organisation d’Assises de la lutte contre les violences faites aux femmes
Mise en place des « Journées du Matrimoine » pour valoriser l’œuvre des femmes nantaises
Une bibliothèque consacrée à l’histoire des femmes et un rayon « Histoire du patriarcat »
Création d’une Maison de l’entreprise, centralisant les ressources à destination des entrepreneurs
À lire, les deux enquêtes de Mediacités sur le président de la CCI de Nantes Saint‐Nazaire, Yann Trichard.
La face sombre de Yann Trichard, « l’hyper-président » de la CCI Nantes Saint‐Nazaire
Organisation d’une « COP territoriale »
Prise d’engagements chiffrés dès 2020 pour maintenir le territoire sous la barre des +1,5°C
Augmentation des moyens dédiés à l’économie sociale et solidaire
Soutien aux pôles de commerces de proximité
Création d’un espace d’accueil de jour ouvert 7 jours sur 7 pour les personnes en détresse
Création d’une plateforme numérique pour les dispositifs d’aides sociales
Création d’un lieu d’accueil de jour pour les jeunes migrants de 16 à 25 ans
Les invisibles des invisibles : plongée dans le monde caché des jeunes migrantes nantaises
Création d’une plateforme numérique à destination des Nantais souhaitant soutenir les migrants
Soutien à l’accompagnent des migrants dans l’apprentissage de la langue, l’accès aux droits, l’inclusion par le sport, la culture, etc
Les invisibles des invisibles : plongée dans le monde caché des jeunes migrantes nantaises
Ouverture des dispositifs d’hébergement d’urgence aux exilés, quel que soit leur statut
Soutien aux dispositifs d’accès des exilés à l’emploi
Création d’un observatoire nantais des discriminations d’accès à l’emploi
Création d’une “Maison des Adieux” pour des funérailles laïques et républicaines
Création d’un cimetière à empreinte écologique réduite (étude)
Handicap : accélérer la rénovation du parc de logement social adapté
Création de “Comités locaux de l’emploi” à l’échelle de chaque quartier
Organisation des États généraux de la solidarité
Création d’un appel à projet annuel pour des solidarités nouvelles, doté de 500 000 euros
Transformation de la “Carte blanche” en une “carte multi‐service” pour augmenter le pouvoir d’achat et sécuriser des besoins du quotidien
Création d’un “pack solidarité numérique”
Depuis, la municipalité a décidé d’agir autrement, en développant une offre globale pour un numérique solidaire. Cette nouvelle stratégie repose sur trois axes : l’équipement, le coût et l’accompagnement. Des médiateurs numériques ont été déployés sur le territoire pour accompagner les habitants dans leurs démarches. L’association Coup de main numérique, qui lutte contre l’illectronisme et dont la Métropole est partenaire, a également ouvert un lieu d’accueil à Bellevue en 2023. Toujours dans le volet accompagnement, le Guide des pratiques numériques a été renouvelé en 2024.
Pour ce qui est de l’équipement et du coût, les habitants en logement social du quartier de Port‐Boyer bénéficient, depuis janvier 2024, de l’internet solidaire. Mais qu’est ce que c’est ? C’est une offre d’accès à internet à partir de 2,90 euros. Déployée dans un millier d’habitations, cette initiative divise. Certains dénoncent une mesure imposée même à ceux qui ne veulent pas, d’autres accueillent la nouvelle avec soulagement. L’offre complète coûte 26,90 euros, soit toujours moins que le reste du marché. Pas de pack donc, mais des actions qui participent à la réduction de la fracture numérique.
Installation de distributeurs gratuits de protections périodiques pour les femmes
Création d’une plateforme numérique d’accès pour le logement des jeunes
Atteindre 500 logements par an dans les nouvelles formes d’habitat d’ici 2025 (coopération, habitat partagé, etc.)
Soutien à toutes les formes de cohabitation dans le logement social et privé
Mise en œuvre, si nécessaire, de l’encadrement du niveau des loyers
Frein à la spéculation immobilière touristique en “régulant” AirBnB
25% de locatif social dans chaque quartier de Nantes à la fin du mandat
25% des nouveaux logements sociaux dans la catégorie très accessibles
Éoliennes, crise du logement et une subvention en hausse de 75% pour les Machines de l’île au menu du conseil métropolitain de Nantes
Métropole de Nantes : dans les coulisses de la crise du logement
Les communes de Loire‐Atlantique qui paient (très) cher leur manque de logements sociaux
Action pour le droit au logement afin que personne ne reste à la rue dans la 6ème ville de France
1% du budget de Nantes Métropole pour la mise à l’abri des personnes à la rue et en grande précarité
Développement d’outils de prévention contre les expulsions locatives (commission de prévention des impayés locatifs avec les bailleurs, permanence d’aide juridique, médiation, etc.)
Développement de lieux d’activité économique et commerciale dans les quartiers
Expérimentation de centres d’affaires de quartier, d’incubateurs culinaires, de tiers lieux numériques
Dans les quartiers, proposer aux personnes des missions salariées à forte utilité sociale et environnementale
Multiplication des espaces de télétravail accessibles à tous
Lancement de l’ambition « Territoire zéro‐chômeur »
La Ville de Nantes adhère au projet « territoire zéro chômeurs de longue durée »
Développement des clauses sociales dans la commande publique et des marchés publics réservés
Création de 2 000 logements en location pour les classes moyennes
Les communes de Loire‐Atlantique qui paient (très) cher leur manque de logements sociaux
Création d’un office foncier libre permettant d’offrir plus de logements à des prix inférieurs de 20 à 40% du prix du marché (étude)
Réhabilitation de 4 000 logements sociaux dans les quatre quartiers en renouvellement urbain (Bellevue, Nantes nord, Bottière et Dervallières)
Éoliennes, crise du logement et une subvention en hausse de 75% pour les Machines de l’île au menu du conseil métropolitain de Nantes
Bout des Landes à Nantes : après la réhabilitation, les renoncements des pouvoirs publics
Métropole de Nantes : dans les coulisses de la crise du logement
Aménagement de 100 000 mètres carrés de squares, parcs et jardins
Développer un volet Senior du « Pacte métropolitain pour l’emploi »
Multiplication des projets intergénérationnels
Valorisation de l’apport des personnes retraitées « actives », du bénévolat et l’engagement civique
Soutien à l’implantation d’offre de restauration sociale pour les étudiants, notamment sur l’Île de Nantes
Doublement du fonds municipal d’aide d’urgence aux étudiants
Création d’un Pass « Tente le sport » à destination des 12–16 ans
Élaboration d’une charte partenariale du jeune sportif
Mise en place d’un parcours d’éducation aux médias et au renforcement de l’esprit critique pour les jeunes
Formation des agents de la Ville à la lutte contre les discriminations
Mise en place « [d’]une bourse sac à dos » pour soutenir le droit aux vacances et au voyage des jeunes
Soutien à la création d’une épicerie sociale et solidaire étudiante
Soutien à la création de 1 000 places en logement ou colocation à prix abordable pour les moins de 26 ans
Développement des dispositifs de découverte des métiers pour les collégiens et les lycéens
La « carte multi‐services » pour l’alimentation accessible aux moins de 26 ans
Donner au Conseil des jeunes un pouvoir d’interpellation une fois par an en conseil municipal
Création d’un budget participatif spécial jeunesse
Création de 5 000 nouveaux logements sociaux
Logement, environnement, économie… Les incohérences politiques du projet Paridis 21 à Nantes
Métropole de Nantes : dans les coulisses de la crise du logement
Les communes de Loire‐Atlantique qui paient (très) cher leur manque de logements sociaux
Création de 3 000 logements en accession à la propriété
Réalisation dans chaque quartier d’un diagnostic « quartier ami des aînés »
Généralisation des dispositifs Halt’Répit et Répit à domicile
Triplement du nombre de parcours sécurisés (voies piétonnes et cyclables)
Deux fois plus de cyclistes sur certaines pistes : avec la crise sanitaire, les Nantais pédalent
Installation de bancs pour se (re)poser et de lieux d’hygiène (tables à manger, fontaines, toilettes…)
Élaboration dans chaque quartier de “contrats de proximité” dès le début du mandat
Renforcement du rôle du CADRAN, centre ressource de la Ville au service des associations
Accès favorisé des citoyens aux critères d’attribution des subventions aux associations
Accès facilité des associations et entreprises de l’ESS aux locaux en friche ou en situation transitoire
Ouverture aux associations des cours d’écoles et bâtiments scolaires, en soirée, WE, pendant les vacances (étude)
Construction d’une nouvelle maison de quartier à la Halvêque
Construction d’un équipement socioculturel à Boissière‐Petite Sensive
Création d’un pôle associatif au Coudray
Création d’une salle associative aux Collines du Cens
Rénovation de la Maison des Haubans et de la salle festive de la Roche à Malakoff
Extension de la salle du Radar dans le quartier Bottière
Création d’une maison de la longévité et des générations (guichet unique des services aux seniors)
Organisation de fêtes des écoles « zéro‐déchet » et d’un « Grand Atelier Zéro Plastique » pour les habitants
Création d’une plateforme multipartenariale pour accompagner les familles et faciliter les parcours éducatifs sans rupture des enfants et des jeunes en situation de handicap
Agir pour les personnes en situation de handicap et leurs familles
Soutien à la création de places en service civique
Instaurer un dialogue entre les acteurs de prévention et de répression (en organisant la connexion entre les agents des transports urbains, la police municipale et la police nationale)
Création de 50 oasis de biodiversité dans les parcs et jardins publics
Accompagnement des acteurs pour aller vers 100 % des évènements se déroulant sur l’espace public labellisés « éco‐événements »
Accompagnement du développement des pratiques sportives émergentes et des pratiques traditionnelles
Espaces en rez‐de‐chaussée dédiés aux services, commerces de proximité et lieux de rencontre, lors des rénovations ou des constructions d’immeubles
« Encouragement » des marchés du soir, les marchés spécifiques, en particulier pour les produits locaux, et les marchés dans des lieux atypiques
Mise en place d’outils de mesure et d’évaluation de l’empreinte numérique locale d’ici à 2030
Lancement d’un plan « pratiques artistiques amateurs facilitées »
Mise en place d’un plan d’accompagnement des commerçants à la transition écologique
Mise en place d’un plan d’accompagnement à la transition écologique des acteurs associatifs, sportifs et culturels
Mise sur pied d’un « plan abeille »
Révision du Schéma des achats responsables pour favoriser la transition écologique et la justice sociale
Formation de 5 000 femmes à la négociation salariale
Pour s’inscrire à ces formations gratuites, c’est ici.
Identification de 150 chantiers de réparation par an à proposer dans le cadre des TIG
Augmentation de 50% du nombre de personnes accueillis en TIG à la Ville
Création d’une équipe dédiée à l’encadrement des publics soumis à des TIG
Séance annuelle de travail sur la sécurité au Conseil municipal, avec invitation du Préfet
Création d’une « Police des incivilités du quotidien »
Ouverture des maisons de santé de Bellevue et Nantes Nord en 2021 et 2022
Bout des Landes à Nantes : après la réhabilitation, les renoncements des pouvoirs publics
Cantines « zéro plastique » au plus tard en décembre 2021
300 composteurs collectifs à la fin du mandat
Généralisation de la collecte des déchets à domicile (3ème sac/ bac vert)
Ratés de Tri’Sac et du recyclage… La gestion des déchets, enjeu des municipales à Nantes
Une gourde et une tasse offertes à chaque nouvel arrivant à Nantes
Création d’un kit « zéro déchet » pour les commerçants
Suppression du plastique à usage unique et des consommables jetables dans les services municipaux et métropolitains
Remontée des problèmes d’aménagement et de sécurité via les associations et un réseau d’ambassadeurs à l’échelle des quartiers
Certaines rues de quartier réservées aux piétons et aux vélos le dimanche et le mercredi après‐midi
Organisation d’un dimanche sans voiture par mois
Installation dans chaque mairie de quartier de « points relais vélo »
Instauration d’un code de la rue
Passage de 13 à 30€ du budget vélo par habitant et par an, soit 115 M€ sur 6 ans
Place au vélo peine à se remettre en selle
Création de locaux vélos/trottinettes sécurisés dans les écoles et les équipements publics
Création de locaux vélos fonctionnels dans les immeubles (étude)
Atteindre 7 000 places de stationnement vélo
Débat sur la création d’un service public de l’énergie et de ses missions
Création de 50 kilomètres du réseau express vélo (Vélopolitain) d’ici la fin du mandat
Place au vélo peine à se remettre en selle
Quadruplement de la pratique de la bicyclette à Nantes
À Nantes, la situation des cyclistes stagne
Plus de vélo mais moins de tram et autant de voiture… l’évolution en trompe l’œil des déplacements des Nantais
Deux fois plus de cyclistes sur certaines pistes : avec la crise sanitaire, les Nantais pédalent
Développer une filière bois en collaboration avec les territoires ruraux de Loire‐Atlantique
Inclusion systématique d’une part d’autoconsommation pour les bâtiments municipaux et métropolitains construits ou rénovés
Accompagnement des projets citoyens de production d’énergies renouvelables
Objectif d’une métropole consommant 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050
Multiplication par 5 de la production photovoltaïque locale (au moins 60 hectares de panneaux d’ici 2026 et soutien aux installations individuelles)
Développement de la flotte de véhicules propres en autopartage
Etude du passage de la ligne 10 en Chronobus
Création de voies dédiées aux transports collectifs et au covoiturage sur les pénétrantes
Passer la ville de Nantes en zone 30, en dehors de certains axes accueillant des transports en commun
Limiter la présence de la voiture en centre‐ville
Logement, environnement, économie… Les incohérences politiques du projet Paridis 21 à Nantes
Une décennie après, Nantes est‐elle digne de son titre de « Capitale verte européenne » ?
À Nantes, moins de parkings pour plus de piétons
Pistes cyclables reliées aux écoles, collèges et lycées
Priorité aux vélos et piétons aux abords des écoles à l’heure des entrées et sorties
500 km de rues en zone piétonne, zone 30 ou zone mixte contre 250 en 2020
Extension de la Zone à Trafic Limité dans le centre‐ville
Requalifiquation des boulevards du XIXe (Poilus, Anglais) avec une place renforcée pour le vélo
Utilisation de matériaux naturels (ex : liège) pour tout nouveau terrain de sport
Un espace comestible (légumes, fruits) dans tous les espaces publics et les projets d’aménagement
Elargissement de l’espace piétonnier dans les lieux à forte fréquentation piétonne et dans les quartiers
Des aménagements ont ensuite été réalisés autour de la place du commerce, sur le quai de Versailles et le sud de l’Hôtel de ville. Les travaux du secteur Cathédrale sud, quant à eux, sont planifiés pour 2025. Des piétonnisations temporaires sont également mises en place l’été, soit pendant la journée, soit en soirée. Si la Ville se concentre sur le centre‐ville pour cette promesse, il faudrait veiller à ne pas oublier le reste de Nantes.
Bornes de recharge électrique dans tous les parkings, P+R et aires de covoiturage
Création de 340 places de stationnement pour la nouvelle gare
Création de 3 000 places de stationnement dans les parkings‐relais et aires de covoiturage
À Nantes, moins de parkings pour plus de piétons
Coordination du réseau TAN avec les autres réseaux de transport (cars, TER, etc.)
Transformations d’au moins 10 stations de tram / busway en « stations mobilités » (vélos, trottinettes, etc.)
Renforcement des fréquences du réseau TAN (soirs, week‐ends et vacances scolaires)
Baisse de 20% du prix de tous les abonnements Tan
Zéro chaudière fioul d’ici 2030
Amélioration du dispositif « Mon Projet Rénov »
Réhabilitation énergétique à coût zéro pour les ménages modestes
Plan de rénovation énergétique de 5000 logements par an (niveau BBC)
Politique de subventions incitant à la féminisation du sport (tous niveaux)
Equité dans le soutien aux clubs sportifs de haut niveau
Soutien aux initiatives pour valoriser l’histoire et la mémoire du FC Nantes
Soutien financier aux associations sportives valorisant la mixité femme‐homme
Développement de l’animation sportive à destination des pratiques handisport
Création de deux gymnases sur l’Île de Nantes et à Zola
Réaménagement de la piscine Gloriette avec un bassin plein air ouvert sur la Loire
Ouverture d’équipements en accès libre le dimanche pour les familles
Concertation avec les acteurs du commerce pour supprimer les terrasses chauffées
Création d’une journée annuelle dans les quartiers pour récupérer les encombrants
Renforcement de la collecte à domicile des encombrants et suppression des points d’apport volontaire d’ici 2023
Pour ce qui est des points d’apport volontaire (PAV), une précision doit être faite. Il existe deux types de PAV, les classiques et les spéciaux biodéchets. Pourtant, après avoir été sollicitée sur cette question, la municipalité évoque la suppression des zones de dépôt d’encombrants, qui sont encore différentes de celles citées précédemment. Une réponse qui laisse perplexe puisque c’est bien la suppression des PAV qui a été promise par Johanna Rolland. Au total, depuis 2020, huit zones de dépôt d’encombrants ont été retirées à Nantes Nord, la Bottière et au Clos Taureau, et dix sont à venir à Nantes Nord et Bellevue. Pourtant, aucune action n’a été menée concernant les PAV, comme indiqué dans la promesse.
Création de locaux de pré‐tri dans les quartiers populaires
Actuellement, la Ville déclare avoir soumis ce dispositif, toujours en fonctionnement, à évaluation pour développer un système plus adapté. Malgré tout, aucuns nouveaux locaux ne sont visibles pour l’instant dans les quartiers populaires. Promesse à suivre.
Application renforcée de la Charte contre les perturbateurs endocriniens
Rappelons qu’en 2019, la Ville de Nantes a signé et adhéré à la charte “Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens”. Cette signature engage la municipalité à interdire l’usage des produits phytosanitaires et biocides, à réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens et à favoriser l’information. Depuis, un plan d’action 2021–2023, élaboré et approuvé, serait appliqué à différentes politiques publiques.
Moratoire sur la 5G jusqu’à la fin du débat public ouvert sur son utilité et ses conséquences sanitaires
Le moratoire promis par Johanna Rolland a bel et bien eu lieu entre 2020 et 2021, il faut l’accorder à la municipalité. Malgré tout, on peut se demander quelle aura été l’utilité de ce dispositif. S’il a été respecté par les opérateurs jusqu’au débat public organisé par la Ville en 2021, le déploiement des antennes 5G a été annoncé directement à sa suite par SFR et Orange.
Coopération renforcée avec les territoires voisins pour la protection de l’eau
En ce qui concerne l’aspect coopératif, Nantes et Le Pellerin ont adhéré à la charte “Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens”. Une démarche de protection de l’eau est donc engagée par la Ville de Nantes, mais la coopération renforcée n’est pas encore au rendez‐vous.
Accessibilité de Nantes Atlantique en transport collectif et pistes cyclables
Le choix a également été fait d’un scénario partagé entre les collectivités et l’État pour mieux relier par les transports en commun l’ensemble du secteur aéroportuaire à Nantes.
Pour ce qui est des voies cyclables reliant l’aéroport à la municipalité, rien n’a été annoncé pour le moment. Et depuis 2020, aucune avancée sur cette partie de la promesse. Une piste à suivre pour pouvoir parler de promesse appliquée.
Maîtrise des nuisances sonores de Nantes‐Atlantique
Fin février 2023, plus de 200 procès‐verbaux ont été établis concernant des violations du couvre‐feu. La Ville rapporte également que les maires de la Métropole demandent à l’État d’aborder le fonds de compensation, de revoir ses critères d’attribution et le calendrier de versement des aides pour l’insonorisation des logements. Aucun plafonnement du trafic aérien n’est envisagé à ce jour pour limiter les nuisances. Une promesse en cours, donc.
Une zone de droit à la déconnexion dans chaque quartier (étude)
Évaluation de l’impact santé environnement‐climat et social des politiques publiques et des grands projets en amont des décisions
Depuis 2023, la Ville et la Métropole se sont également engagées dans une analyse de l’impact environnemental de toutes les dépenses. L’année suivante, les résultats de cette recherche soulignent que 60% des dépenses de la Ville sont favorables pour la lutte contre le changement climatique. Une évaluation est bien mise en œuvre, la promesse est tenue.
Circulation interdite pour les voitures non‐professionnelles les jours de pics de pollution
Mise en place d’une démarche de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) pour anticiper les mutations économiques liées à la transition écologique
Renforcement des aides directes à l’installation d’agriculteurs bio
Appui à la transition des agriculteurs vers le bio
Renforcement des services pour adapter le territoire au changement climatique
Créer 30 hectares de toits et murs végétalisés, publics et privés
En 2023, ce sont 800 mètres carrés supplémentaires de toiture et façades qui sont posés sur le site de La Loco. D’autres chantiers sont prévus durant les deux prochaines années de mandat, avec le complexe sportif de Bellevue par exemple, pour un total de 646 mètres carrés ajoutés d’ici 2026. Malgré ces initiatives de végétalisation de toits et de murs, les 30 hectares annoncés ne seront probablement pas atteints avant la fin du mandat.
Mettre en place un schéma directeur de l’arbre et du végétal à l’échelle métropolitaine
Une décennie après, Nantes est‐elle digne de son titre de « Capitale verte européenne » ?
Possibilité donnée aux habitants de déposer une demande d’enlèvement du bitume
Pour cela, les Nantais(es) peuvent faire appel au dispositif municipal “Ma rue est un jardin”. La seule contrepartie : les habitants demandeurs doivent ensuite s’occuper de l’espace débitumé. Pourtant, ce dispositif date de 2017. Si la promesse a bien été respectée, c’était lors du précédent mandat de Johanna Rolland.
Organisation des chantiers participatifs de débitumage
Au début de l’année 2023, moins d’un hectare et demi de bitume avait été retiré. Une avancée importante sur le projet a été réalisée en 2023, trois hectares, pour un total de 4,5 hectares renaturalisés entre le début du mandat et avril 2024. Une promesse qui avance.
Débitumer tout en bétonnant… l’ambivalence de Nantes sur la nature en ville
Généraliser la réalisation de jardins partagés dans chaque projet d’aménagement
À la rentrée 2022, la Ville de Nantes a mis à disposition des habitants 40 jardins partagés, répartis à travers les différents quartiers de la ville. Si c’est une avancée certaine en matière d’accès à une nourriture saine et équilibrée, cela ne garantit pas que ces projets vont se généraliser, jusqu’à être majoritairement intégrés dans les aménagements futurs. D’ailleurs, la municipalité le précise : la réalisation n’est pas systématique et dépend de la concertation avec les riverains et les habitants. Ces derniers doivent prendre l’initiative de porter ces projets de jardins partagés, un facteur aléatoire qui contraint la généralisation promise. Bref, cette promesse repose sur la mobilisation des habitants à réellement entretenir ces jardins partagés.
Soutien au développement des AMAP et groupements d’achat de produits alimentaires dans les quartiers prioritaires
Le soutien de la Ville se limite au second aspect de cette promesse. Elle porte sur les groupements d’achat de produits alimentaires dans les quartiers prioritaires. Dans cet objectif, l’association VRAC (Vers un réseau d’achat commun), qui lutte pour la justice alimentaire et sociale et dont la Ville est partenaire, s’est implantée dans 7 des 11 quartiers nantais. Ces épiceries solidaires permettent d’acheter des produits jusqu’à moins 50% du prix coûtant, en fonction de certains critères sociaux.
Mettre à l’étude la répartition de la cuisine centrale sur plusieurs sites
Pour pouvoir atteindre certains de leurs objectifs, Johanna Rolland et son équipe doivent repenser la structure de la cuisine centrale qui prépare quotidiennement les repas des élèves de Nantes. Gestion, proximité, place, la cuisine centrale doit être éclatée. Pour le moment, aucune étude n’a été présentée pour une répartition de la cuisine centrale sur plusieurs sites.
100% de repas « faits maison » dans les cantines scolaires et dans les crèches
Nantes a décidé de s’appuyer sur le référentiel « En cuisine » d’Ecocert, une société qui conseille, forme et certifie les professionnels de l’alimentaire. Il comporte trois niveaux de certification et s’appuie sur quatre champs d’action : plus bio, plus local, plus sain, et plus durable. En prenant cela en compte, la Ville a effectivement entamé son ascension vers le 100%, certaines promesses de campagne en témoignent.
Malgré tout, le score parfait est encore loin. La cuisine centrale prépare une partie des repas, mais le manque d’espace empêche de tout y préparer. L’autre partie arrive donc déjà cuisinée. Une promesse engagée, qui dépend notamment du projet de répartir la cuisine centrale sur plusieurs sites – une autre promesse de campagne.