Vous connaissez sans doute les plus fameux, au moins de nom : Tibo InShape, Léna Situations, HugoDécrypte… En France, on estime à environ 150 000 le nombre d’influenceurs actifs. Si la plupart résident à Paris – et que, certes, Nantes n’est pas Dubaï – la métropole nantaise regroupe aussi son lot de célébrités (plus ou moins connus) sur Youtube, TikTok ou Instagram. On en dénombre 20 parmi les plus renommés et puissants sur la toile et les réseaux sociaux. Pour découvrir cette galaxie, nous en avons rencontré trois.
Chacun dans un domaine différent, ils cumulent plus de 100 000 abonnés, vendent régulièrement leurs collaborations avec des marques et scrutent quotidiennement les clics et le « taux d’engagement » de leur « communauté ». Quels sont leurs parcours ? Quelles sont leurs motivations ? De quoi et comment vivent‐ils ? Comment mesurer leur influence réelle ?
Mais pour débuter ce voyage, qu’est-ce qu’un influenceur ? Depuis juin 2023, la législation en donne la définition suivante : « personnes physiques ou morales qui, à titre onéreux, mobilisent leur notoriété auprès de leur audience pour communiquer au public, par voie électronique, des contenus visant à faire la promotion, directement ou indirectement, de biens, de services ou d’une cause quelconque ».
« Tout le monde peut influencer quelqu’un mais nous faisons la distinction à partir de 100 000 followers [lire encadré ci‐dessous, NDLR]. Cela devient un macro‐influenceur, une personne qui peut en vivre » ajoute tout de suite, Laurianne Le Texier, spécialiste des influenceurs.
À 35 ans, cette Nantaise a créé son agence de communication dédiée, La Louve and Partners, basée à Nantes et Paris. Après dix années dans la publicité, elle aide à présent les marques à trouver le bon influenceur pour communiquer et à formuler le bon storytelling. En clair :raconter l’histoire qui fait vendre.
Dans la cité des ducs de Bretagne, la plupart des influenceurs gardent un métier en parallèle. Peu ont passé le cap et ambitionnent de vivre seulement des réseaux sociaux. Comme ailleurs en France, ce sont plutôt des femmes, à 75 %, dont beaucoup entrent dans la catégorie lifestyle ou mode de vie. « L’idée pour …