Six chercheurs lyonnais qui nous promettent une vie meilleure

Le point commun entre une molécule capable de cicatriser la moelle épinière, les secrets que contiennent les dents d’hommes préhistoriques ou des bactéries miracles pour lutter contre l’anorexie ? Lyon et ses chercheurs. Mediacités vous propose de découvrir ces femmes et ces hommes qui font avancer la science.

Leon Berard©oc
Entre Lyon et Saint-Etienne, les universités et grandes écoles comptent près de 7000 chercheurs. Photo : O. Chassignole/TDL.

Ils sont « neuropsychologue », « biochimiste » ou même « mécano‐physicien‐biologiste ». Ils manient des « polymères », auscultent des « saccharides » ou traquent des « signatures isotopiques ». Ils parlent une langue incompréhensible par le commun des mortels et pourtant, chacun dans leur domaine, les six scientifiques sélectionnés cette semaine par Mediacités révolutionnent nos connaissances et leurs découvertes pourraient bouleverser nos existences. Ils témoignent aussi du dynamisme lyonnais des sciences du vivant.

« Innovations dans les dispositifs médicaux, effervescence dans le secteur digital… Tous les ingrédients sont réunis pour prendre le virage de l’e‑santé, favoriser le maintien à domicile. Bref, apporter des solutions pour le monde de demain », s’enthousiasme l’ancienne chercheuse Sophie Jullian, directrice de la SATT Pulsalys Lyon Saint‐Etienne, une des 14 sociétés françaises d’accélération du transfert de technologies. Les universités et grandes écoles de Lyon et Saint‐Etienne compte 172 laboratoires académiques, 6800 chercheurs et enseignants‐chercheurs et plus de 5400 doctorants. Deuxième pôle scientifique français, la région demeure une place forte dans le domaine médical avec plus d’une trentaine d’unités de recherche de la biologie cancérologie aux neurosciences. Portraits de ceux qui font avancer la science.

 
Christophe Marquette imprime de la peau en 3D
Directeur de recherche CNRS et directeur adjoint de l’Institut de chimie et biochimie moléculaire et supramoléculaire de Lyon (170 personnes), Christophe Marquette dirige la plateforme de bio‐impression 3D FAB (Fabric of advanced biology).

Christophe Marquette s’est fixé un nouveau défi : redonner une peau aux grands voire aux très grands brûlés, ceux dont la surface blessée du corps dépassent les 70%.  Ce biochimiste qui compte à son actif la création de deux startups, l’une dédiée aux nanoparticules, l’autre aux bio‐puces, se passionne aujourd’hui pour la bio‐impression. « Je m’amuse beaucoup dans mon travail », confie‐t‐il. Au sein de sa plateforme 3d.FAB, son équipe s’intéresse au derme et à l’épiderme depuis 2016, suite à un appel d’offres de l’Armée française. L’unité de recherche de Christophe Marquette avait déjà élaboré une encre biologique co‐brevetée avec la société lyonnaise Labskin. Celle‐ci est utilisée pour imprimer de la peau destinée aux tests cosmétiques. Elle …

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Temps de lecture : 9 minutes

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Par Marie-Annick Depagneux (texte/Mediacités) et Olivier Chassignole (photos/Tribune de Lyon)