Ils nous ont donné rendez‐vous dans le parc de l’Union à Tourcoing, tout un symbole. Les membres de la liste citoyenne Ambition commune – arrivée en tête des listes d’opposition en 2020 – ont décidé à l’issue d’un cycle de rencontres organisées pendant six mois qu’il valait mieux s’unir aux autres forces de gauche que partir divisés. Un courrier a été envoyé aux partis de gauche pour concrétiser cette volonté.
C’est le cap que se sont aussi donnés les cinq partis de gauche (les socialistes, les communistes, les écologistes, la gauche républicaine et socialiste et le parti radical de gauche) rassemblés derrière l’écologiste Katy Vuylsteker depuis le lancement de leur campagne le 31 janvier à Tourcoing : privilégier l’union de la gauche la plus large possible pour les municipales 2026.
« Les deux dynamiques ne doivent pas s’opposer, elles doivent s’enrichir », promet Franck Talpaert, conseiller municipal et tête de liste pour Ambition commune en 2020. Mais pourtant l’union avec les partis n’est pas encore concrétisée. Car au‐delà des accords programmatiques, subsistent des divergences philosophiques. « Nous choisissons la carte des tourquennois avant la carte des partis », déclare Marcellin Brazon, qui a rejoint la coopérative citoyenne lancée fin janvier. Il s’était fait connaître lors des législatives de 2022 en portant les couleurs de Jean Lassalle, alors qu’il n’avait que 18 ans.
Les membres d’Ambition commune comptent bien continuer à capitaliser sur le dialogue …