Dans la maison de quartier Jacques Brel, près du métro Pont de Bois, à Villeneuve‑d’Ascq, quelques Villeneuvois s’inquiètent de la situation politique locale. « Gérard Caudron n’a pas préparé sa succession et il s’étonne que ça se passe mal… En mars, il va y avoir une multiplication des listes et personne n’y comprendra plus rien. »
Pas plus tard qu’en septembre, dans une interview accordée à Mediacités, le maire de Villeneuve‑d’Ascq assurait qu’il ne rempilerait pas pour un huitième mandat. « Il y a une réalité, c’est mon âge. J’aurais 81 ans lors des élections, cela voudrait dire 87 ans à la fin du mandat. Et démissionner en cours de mandat ne correspond pas à ma conception politique (…) Je n’ai pas envie de mourir à la tâche. »
La semaine dernière, le voilà pourtant qui prend tout le monde de court, en annonçant, dans son billet de blog hebdomadaire : « je serai “candidat à la candidature” devant les membres de Rassemblement Citoyen et d’Ensemble pour Villeneuve d’Ascq 2026 pour mener cette liste et, en cas de victoire aux élections, assurer une transition sereine et positive pour notre ville ». Un sacré désaveu pour son dauphin Sylvain Estager, qui était jusque‐là en lice pour lui succéder, sans pour autant faire consensus dans la majorité.
Celui‐ci devra attendre le 14 novembre, date qu’a fixée Gérard Caudron pour recueillir l’avis des habitants, pour connaître son sort. Deux options …