Son nom circulait depuis plus d’un an. Le commissaire de police et eurodéputé Matthieu Valet a mis un terme, la semaine dernière, au faux suspens autour de sa candidature dans la capitale des Flandres à l’élection municipale de mars 2026. « C’est avec beaucoup d’émotion et surtout beaucoup d’honneur que je vais représenter le Rassemblement national pour être, si les électeurs le décident, le futur maire de Lille », a‑t‐il annoncé le 6 novembre, sur le plateau de BFM Grand Lille. Son nom, qui bruissait depuis près d’un an, n’a rien d’une surprise.
« J’ai été harcelé pour savoir si j’y allais ou pas. On voulait être sûr de la liste qu’on allait mener, travailler sur le programme », explique, toujours dans l’émission Nord Politiques, celui qui indique avoir quasiment trouvé l’ensemble de ses colistiers. Des partenaires qu’il a voulu « issus de la société civile ». Il faut dire que l’implantation politique du RN est inexistante à Lille depuis la défaite de l’avocat Éric Cattelin‐Denu en 2020, éliminé au premier tour avec un score très faible de 6,84 % des voix.
« Je suis né à Lille. J’ai grandi, étudié à Lille, j’habite à Lille, j’ai travaillé aussi à Lille (…) je ne l’ai jamais quittée », se situe le candidat RN de 39 ans, qui raconte avoir été élevé seul par sa mère dans des résidences HLM, d’abord dans le quartier de Lille‐Sud puis sur l’avenue du Président Hoover. En réalité, Matthieu Valet ne …