Présidentielle : après la gueule de bois, les socialistes du Nord cherchent l’issue de secours

Comment se relever d’un tel échec ? Dans l’un des plus anciens bastions du Parti socialiste, les derniers militants peinent à imaginer une stratégie pour éviter la mort de leur parti de coeur.

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Dans la capitale des Flandres, fief de Martine Aubry, la candidate du Parti socialiste, Anne Hidalgo, n'a obtenu que 2,26 % des voix. Elle arrive derrière le communiste Fabien Roussel (2,34 %) et l'écologiste Yannick Jadot (7,04 %). Avec 40,53 % des suffrages exprimés, c'est Jean-Luc Mélenchon qui sort en tête du premier tour à Lille. Photomontage : Pierre Leibovici / Mediacités.

« J’ai connu des jours meilleurs… » Sarah Kerrich, jeune conseillère régionale des Hauts‐de‐France et coordinatrice de la direction collégiale de la Fédération PS du Nord, résume ainsi son état d’esprit au lendemain de la déroute historique d’Anne Hidalgo au premier tour de l’élection présidentielle. Bien sûr, le score calamiteux de la candidate PS était annoncé par les sondages. Mais quand‐même… Obtenir 1,75 % des suffrages est un affront pour le parti à la rose. Dans les terres socialistes historiques de Roger Salengro et de Pierre Mauroy, Anne Hidalgo n’obtient même que 1,40 % des voix…

Dès le lendemain de la défaite, comme de tradition, les derniers bataillons socialistes se sont donné rendez‐vous au siège de la « fédé » du Nord, rue Lydéric, à Lille. Ce lundi 11 avril au soir, ils sont encore près d’une centaine. « Preuve que si le PS mouline dans le vide, sa structure existe toujours… », se rassure un vieux militant. Personne ne semble en vouloir particulièrement à la maire de Paris, car tous savent que ce séisme électoral dépasse sa personne. « C’était une candidature courageuse, elle n’était pas obligée d’y aller mais elle l’a fait pour que le PS ait une voix dans ce scrutin… », se désole Sarah Kerrich.

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Par Marion Rivet et Jacques Trentesaux

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