La piscine du Rhône est‐elle un gouffre énergétique ?

2024-11-Piscine du Rhone-Lyon
Le bassin de nage de la piscine du Rhône, le 26 novembre 2024. Photo : N.Barriquand/Mediacités.

Publié le

Temps de lecture : 5 minutes

Favorite

Par Mathieu Périsse

Avec son bassin à ciel ouvert, le centre nautique Tony Bertrand est l’un des équipements les plus énergivores de la ville de Lyon. Mais son impact environnemental n’est pas forcément aussi catastrophique que le redoute un lecteur qui a interpellé Mediacités sur le sujet.

Question de Stéphane à Mediacités : « Connaît‐on la consommation énergétique de la piscine du Rhône, et est‐il encore raisonnable de chauffer une piscine en plein air pendant l’hiver ? »

Cher Stéphane,

Merci pour cette question aquatique. Construite en prévision de la candidature de la ville de Lyon aux Jeux olympiques de 1968 (qui se sont finalement déroulés à Mexico), la piscine du Rhône, rebaptisée depuis « centre nautique Tony Bertrand », permet d’enchaîner les longueurs de crawl à l’extérieur – dans un bassin appelé « nordique » – avec une vue imprenable sur le fleuve. Depuis un grand plan de rénovation mené entre 2012 et 2015, ce bassin est ouvert également l’hiver. Mais, en pleine flambée des prix de l’énergie et alors que les collectivités cherchent à diminuer leur empreinte carbone, est‐il une aberration environnementale et économique ? Pour vous répondre, Mediacités s’est plongé dans le sujet.

Premier constat : cette piscine est 

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 90% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes