Décidément Christophe Chabot a le virus de la politique. Le président et fondateur d’Akena, « la reine des vérandas », fut maire (divers droite) de Brétignolles‐sur‐Mer pendant près de 20 ans, de 2001 à 2020. Après avoir légué le poste à un de ses adjoints, ce Vendéen aussi fonceur que cassant est à nouveau candidat en 2026. « Après cinq années de colère, de tristesse et de déception, le moment est venu pour moi de prendre, à nouveau, mes responsabilités », écrit mi‐mai l’entrepreneur dans son style très cash.
« Comme beaucoup de Brétignollais, je m’inquiète de la façon dont sont pilotés actuellement de grands projets pour notre commune. L’équipe “Réussir Brétignolles‐sur‐Mer” semble avoir perdu le cap et la boussole. Je ne reconnais plus mes amis élus », éreinte le patron vendéen. Son ancienne majorité municipale encaisse. Et plie. À peine dix jours plus tard, le maire actuel, et ex‐adjoint de Christophe Chabot, Frédéric Fouquet jette l’éponge. Pour « protéger sa famille, ses proches », explique‐t‐il. Et éviter « une guerre fratricide que je n’ai d’ailleurs pas initiée et que je n’entends pas mener ». Ambiance.
Voilà cependant que la justice vient d’envoyer par le fond le projet le plus emblématique – et controversé – estampillé Christophe Chabot. En effet, depuis plus de deux …