« Gratuité des transports en commun le week‐end et baisse de 20 % du prix de tous les abonnements ». C’était une des promesses phares de la candidate Johanna Rolland en 2020, dans un programme qui en comptait 323 – dont Mediacités a vérifié l’application via son outil Radar. Une promesse tenue dès le 1er avril 2021 et qui s’applique le samedi et le dimanche aux tramways, bus, Navibus et même TER qui circulent sur le territoire. « C’est bon pour le pouvoir d’achat et bon pour le climat », se félicitait alors la maire de Nantes, qui estimait le coût de la mesure à « 10 millions d’euros par an environ ». « C’est typiquement la fausse bonne‐idée », tacle aujourd’hui son adversaire Laurence Garnier, conseillère métropolitaine (LR).
Gratuité des transports à Nantes : levier de fréquentation ou impasse ?
Quatre ans après sa mise en œuvre, le bilan de cette mesure phare de Johanna Rolland reste contrasté. Son coût est important et la gratuité du weekend n’a pas produit l’effet dopant attendu durant la semaine. Alors que la Cour des comptes recommande plutôt d’augmenter les tarifs, pour investir dans les équipements, la gratuité pourrait animer les municipales de 2026.
