Selon les informations de Mediacités, La France insoumise (LFI) est sur le point de conclure un accord avec le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) pour les élections municipales à Toulouse. Un rapprochement qui fait débat au sein du mouvement insoumis.
Contrairement à 2020, le Nouveau parti anticapitaliste ne fera pas cavalier seul à Toulouse. Affaibli par ses dissensions internes, le NPA va rejoindre la liste Demain Toulouse, menée par François Piquemal (LFI). Les deux partis vont officialiser leur accord dans quelques jours. Selon les informations de Mediacités, le NPA obtiendrait quatre élus en cas de victoire. « C’est en train de se faire, c’est sur de très très bons rails », confirme Thomas Sommer‐Houdeville, porte‐parole du NPA.
Cette perspective suscite toutefois quelques interrogations au sein de LFI. Selon un compte‐rendu interne auquel Mediacités a eu accès, plusieurs militants ont appelé à la prudence lors de la dernière « assemblée municipale », une réunion consacrée à la campagne électorale. « Sur le NPA, pas opposé fondamentalement, mais attention à comment ça se fait. Le NPA est clivant dans l’espace de la gauche », peut‐on ainsi lire dans le verbatim attribué à un jeune militant insoumis.
« Attention, le NPA avait appelé à l’intifada après le 7 octobre », rappelle un autre, en référence à une communication du parti anticapitaliste qui avait provoqué l’ouverture d’une enquête pour apologie du terrorisme, sans suite à ce jour.
Risque d’isolement vs apport militant
Les échanges révèlent aussi une préoccupation stratégique …