En un an, ce centre d’accueil et de soutien unique en France a accueilli plus de 1 250 femmes victimes de violences. Un afflux tel que la ville de Nantes doit augmenter le personnel d’accueil et cherche des co-financeurs. Et, justement, la porte d’un soutien de la Région Pays de la Loire et du ministère semble enfin s’entrouvrir.
Inauguré le 22 novembre 2019 sur l’île de Nantes pour « toutes les femmes victimes de violences », Citad’elles a - malheureusement - trouvé son public. Selon un premier bilan communiqué par la Ville, près de 80 femmes passent chaque semaine le sas sécurisé de ce centre post-traumatique multi-services de 750 mètres carrés ouvert 24 heures sur 24, même pendant les deux confinements. Soit 3 400 venues depuis l’ouverture... Dans 82 % des cas, elles s’y rendent pour fuir des violences conjugales, ou intrafamiliales pour 11 % d’entre elles. Un quart de ces femmes sont des nouvelles venues dans la structure, qui reçoit plus 1 300 appels chaque mois.
« Cela va de l’étudiante à la femme de plus de 80 ans. De la femme sans emploi à la cadre supérieure... Toutes les couches sociales sont concernées », décrit Valérie Alassaunière, sa directrice, salariée de la Ville de Nantes (elle dirigeait auparavant la mission égalité à Nantes M . . .