À Nozay, un lien « hautement improbable » entre les éoliennes et les vaches malades, estime l’Anses

Nozayune
Sur le "parc éolien le plus étudié de France", à Nozay, entre Nantes et Rennes. / Photo : Thibault Dumas

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Benjamin Peyrel

La responsabilité du parc éolien des « Quatre seigneurs » dans les troubles et la surmortalité qui frappent les troupeaux de deux éleveurs de la commune de Loire-Atlantique n'est pas établie, « voire exclue ». C'est la conclusion d'une étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, la 27e menée sur le site en moins de dix ans.

Jeudi 16 décembre, la publication d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a porté à 27 le nombre d’études réalisées ces dix dernières années sur les troubles mystérieux touchant deux élevages de la commune de Nozay, entre Nantes et Rennes. Depuis la construction du parc éolien des « Quatre Seigneurs » en 2012, trois éleveurs de vaches rapportent une mortalité accrue dans leur troupeau, ainsi que des troubles du comportement et une baisse de la production laitière. Des phénomènes inexpliqués qu’ils attribuent à l’installation d’éoliennes à 700 et 1 300 mètres de leurs fermes respectives.

Une hypothèse que l’Anses vient purement et simplement d’exclure. Saisie en 2019 par les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture, elle conclut son rapport de 250 pages en jugeant « hautement improbable, voire exclue » la responsabilité des éoliennes dans les troubles constatés chez les bovins. Si elle reconnaît que ces troubles sont réels, l’agence estime qu’ils ne sont pas imputables aux « agents physiques » générés par les éoliennes. Qu’il s’agisse des courants [électriques] parasites, des ondes sonores, des vibrations au niveau du sol ou des champs électromagnétiques. « Les niveaux d’exposition à la plupart des agents physiques sont faibles et ne diffèrent pas de ceux rencontrés habituellement dans un élevage », affirment les auteurs du rapport.
Démarche scientifique
Pour sa démonstration, le groupe d’experts mobilisé par l’Anses s’appuie sur la – très rare …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Profitez de toutes nos enquêtes

Les informations exclusives de Mediacités sont le fruit du travail de nos rédactions locales. Soutenez un média 100% indépendant avec 0% de publicité !
Je m’abonne pour 69 € par an ou 7,90 € par mois

  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • J’empêche les pouvoirs locaux de gouverner en rond
  • Je peux résilier mon abonnement à tout moment et facilement