Archipel citoyen, le parti municipaliste toulousain, va suivre ses alliés écologistes. Ses militants ont voté, jeudi 28 novembre, en faveur d'un ralliement à la liste rassemblant le PS et les Écologistes, plutôt qu'à celle menée par les insoumis.
Moins d’une semaine après les Écologistes, c’est au tour d’Archipel citoyen de rejoindre la liste menée par le PS. Dans le cadre d’un scrutin majoritaire, les adhérents du micro‐parti toulousain se sont prononcés sur trois options après trois heures de débats. Le ralliement au premier tour avec le bloc PS‐Écologistes‐PCF‐Générations‐Place Publique‐PRG‐MRC a été noté « bien ». L’union avec LFI et l’Assemblée des quartiers a été jugée « assez bien ». L’hypothèse d’une liste autonome a été « rejetée ».
Face aux huit places promises derrière le socialiste François Briançon, la liste Demain Toulouse du député LFI François Piquemal aurait proposé « un nombre de places conséquentes » à Archipel citoyen. Pas suffisant pour renverser la conviction des archipéliens que la sociologie de l’électorat toulousain ne joue pas en faveur d’une tête de liste insoumise au second tour. « La question est de savoir où est leur plafond de verre », glisse un cadre du parti municipaliste.
Appel à l’union au second tour
Sans enthousiasme, Archipel citoyen rejoint donc un attelage politique moins radical, dans l’objectif de « battre Jean‐Luc Moudenc » et de ne pas « condamner Toulouse à six années supplémentaires de politique conservatrice ». Ce mariage de raison s’accompagne d’une mise en garde sur « le partage réel du pouvoir », la place attribuée aux citoyens et citoyennes non encartés et sur « le contrôle démocratique de l’action municipale ». Il est aussi doublé d’un appel à l …