Nucléaire, opéra, aéroport : ce qu’il s’est passé depuis les enquêtes de Mediacités Lyon

La perspective de nouveaux réacteurs nucléaires à 35 kilomètres de Lyon se précise ; le directeur du ballet de l'opéra condamné en appel pour discrimination... mais encore en poste ; la mystérieuse pollution tombée du ciel près de Saint-Exupéry toujours pas élucidée... Mediacités vous raconte la suite d'enquêtes précédemment publiées.

FRA: Demonstration at Bugey nuclear plant
Centrale nucléaire du Bugey, opéra de Lyon, avion. Photos : Sipa, NB, CC. Montage : Mediacités.

« Une actualité en chasse une autre » ; « Les médias zappent les sujets les uns après les autres »… Ces reproches fréquemment entendus sont légitimes. A Mediacités, nous avons à cœur de suivre nos enquêtes. Pour cela, nous publions régulièrement des « compléments d’enquête ». Nous avons aussi décidé pendant cette période de fin d’année de nous replonger dans nos archives avec une question en tête : que s’est-il passé depuis telle ou telle publication ? Cette semaine, nous retournons du côté de la centrale nucléaire du Bugey, de l’aéroport Saint‐Exupéry et de l’opéra de Lyon.
I Pollution autour de Saint‐Exupéry : le bras de fer entre l’aéroport et les riverains se poursuit
Rappel des faits – « Comme une petite pluie de kérosène », avions nous titré en février dernier. Au nord de l’aéroport Saint‐Exupéry, plusieurs riverains constatent depuis des années des traces d’hydrocarbures dans des étangs ou sur des abris de jardin. Pour en avoir le cœur net, l’Acenas (Association contre l’extension et les nuisances de l’aéroport Saint‐Exupéry) avait fait analyser des échantillons prélevés dans l’étang d’une éleveuse de chevaux, à Thil, Valérie Pommaz. Conclusion : l’eau contenait des hydrocarbures au profil proche du kérosène. Ces composés pourraient correspondre aux « imbrulés », des résidus d’une combustion incomplète du carburant des aéronefs, phénomène observé après les phases de décollage.

Suite à la publication de notre article, Aéroports de Lyon avait dégainé ses propres analyses et lavé de tout soupçon les avions. Le dossier avait surtout viré à la guerre de communication, comme nous vous …

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Temps de lecture : 6 minutes

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Par Nicolas Barriquand