La 31ᵉ édition de la Folle journée de Nantes aura bien lieu, du 28 janvier au 1ᵉʳ février prochains. Néanmoins, pour la première fois, son fondateur, René Martin, ne sera plus à sa tête. Suite aux révélations de Mediacités et de la Lettre du musicien, la Ville de Nantes a annoncé ce vendredi dans un communiqué qu’elle cessait « immédiatement » toute collaboration avec lui.
Un mois après la publication de notre enquête conjointe, les conclusions d’un audit interne confirment nos informations sur le management toxique du célèbre directeur artistique. Il « démontre que les principes d’exemplarité, de respect des droits des salariés et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, sont bafoués en matière managériale, de gestion de l’association et compte tenu de l’exposition des salariés à des contenus à caractère pornographique », déclare Johanna Rolland. « J’assure les victimes, les salariés, de mon plein soutien dans ce moment difficile et douloureux », poursuit la maire (PS) de Nantes.
https://www.mediacites.fr/enquete/nantes/2025/09/18/rene-martin-un-management-entre-aura-humiliations-et-hypersexualisation/
Le procureur de la République saisi
Vu « la gravité de la situation », la mairie indique également avoir saisi le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, sur la base de l’article 40 du Code de procédure pénale. Sollicité par Mediacités, le magistrat confirme l’information et indique qu’il saisira « dans les tous prochains jours un service d’enqu …
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