Une, deux ou trois listes ? La campagne électorale pour les municipales a officiellement commencé le 1er septembre et les gauches toulousaines n’en finissent pas de parlementer.
L’hypothèse d’une liste réunissant tous les anciens partenaires du Nouveau front populaire dès le premier tour est quasiment morte et enterrée en raison de la lutte nationale entre le PS et LFI pour l’hégémonie sur la gauche. Localement, chacun des deux se renvoie la responsabilité de l’exclusion de l’autre.
Alliés depuis juin, écologistes et archipéliens disent encore croire à l’union. Ils espèrent réunir les autres composantes de la gauche autour d’un programme, d’un accord de gouvernance et d’un processus de désignation de la tête de liste par vote des futurs colistiers.
Leurs négociateurs se sont rendus mardi 26 août chez les insoumis toulousains, mais les discussions ont acté les désaccords. « LFI a fermé la porte des négociations en faisant de l’attribution de la tête de liste à François Piquemal une ligne rouge », regrette un participant, joint par Mediacités.
La contre‐proposition de LFI
« Ce que les écologistes proposent, c’est le mécanisme de 2020. On ne veut pas commencer la campagne en janvier », rétorque LFI, qui, sans dire « complètement non » à la proposition, refuse de « dire oui sans savoir comment seront choisis les colistiers ».
Faute de réponse claire sur cette question de la part de leurs interlocuteurs, les insoumis toulousains ont répété leur contre‐proposition : la candidature de François Piquemal à la mairie, la …