Ces boîtes blanches barré d’un « Ici je dépose mes déchets alimentaires » orange ont fleuri un peu partout dans les rues nantaises depuis deux ans. Les habitants y jettent leurs restes de repas, épluchures, etc. 2 500 points d’apports volontaires ont été installées en tout, soit un pour 50 foyers. Et leur nombre va doubler en cette rentrée : ils sont déployés dans tous les autres centres‐villes, de Indre à Saint‐Herblain. Quand l’habitat est moins dense dans la métropole, ce sont 450 composteurs collectifs et 25 000 composteurs individuels qui vont être distribués. Budget total : 5 millions d’euros d’investissement initial plus 5 millions d’euros par an pour la collecte et le traitement. Et ce dans le sillage à loi Agec qui impose aux collectivités de proposer une solution de tri des biodéchets depuis le 1ᵉʳ janvier 2024.
Poubelles de biodéchets à Nantes : le succès en demi‐teinte d’un déploiement au forceps
Deux ans après Nantes, la collecte des biodéchets s’étend au reste de la métropole. Avec 12 kilos apportés par an et par habitant, le dispositif semble avoir fait ses preuves. Mais des points noirs subsistent : insalubrité, absence de collecte dans l’hyper-centre, envoi des biodéchets à des dizaines de kilomètres, en Vendée ou en Maine-et-Loire. Analyse d’un succès contrasté.
