Mediacités : devenez actionnaire de votre journal

Les lecteurs de Mediacités ont désormais la possibilité d’entrer au capital pour financer le développement de leur journal et en devenir co-propriétaire. Une voie innovante qui permet à un large public issu de la société civile d’embarquer – dès 200 euros – dans cette aventure de presse indépendante.

Après une première campagne réussie de financement participatif contre des abonnements, le journal d’investigation Mediacités poursuit son développement innovant avec du financement participatif en échange d’actions (equity crowdfunding). Objectif : consolider et faire émerger une presse locale libre et affranchie de tous types de pouvoirs, afin de garantir le droit à l’information des citoyens.

Le choix d’associer les lecteurs nous est apparu comme une évidence pour nouer une nouvelle alliance entre le grand public et les journalistes, basé sur la confiance et la transparence. Il s’inscrit plus largement dans notre volonté, partagée par tous les fondateurs, de revivifier une démocratie locale de basse intensité.

C’est la deuxième entreprise de presse, après le journal en ligne Les Jours, à s’engager dans cette voie innovante qui permet à chacun de devenir copropriétaire de son média. Pour mener à bien cette opération, Mediacités a fait appel à la plateforme Happy Capital – acteur reconnu de la place financière. « Nos trois atouts sont de sélectionner des projets qui ont un impact positif sur notre quotidien, d’investir systématiquement aux côtés des autres investisseurs et d’assurer un suivi scrupuleux des porteurs de projets », indique Philippe Gaborieau, président‐fondateur d’Happy Capital et donc nouvel actionnaire de Mediacités.

« Participer au développement de l’investigation locale »

Le montant minimal de souscription a été fixé à 200 euros ; une réduction d’impôt de 50% permettant de réduire le coût réel de l’opération à environ 100 euros. Les « petits actionnaires » acquérant ainsi une part du capital auront la possibilité de rejoindre la Société des Amis de Mediacités – une SAS à capital variable. Des représentants de cette structure ad hoc regroupant ces lecteurs‐actionnaires siègeront au comité éditorial, mais aussi au comité stratégique et au conseil d’administration de leur journal.

« Tout citoyen est ainsi susceptible de participer au développement d’un réseau indépendant de sites d’investigation locale et de renforcer, par son intermédiaire, le rôle de contre‐pouvoir médiatique dans les grandes villes », estime pour sa part Jacques Trentesaux, président de Mediacités.

Cette campagne de financement participatif en actions intervient dans le cadre de la levée de fonds engagée depuis plusieurs mois par la rédaction de Mediacités. Préférant rendre des comptes à nos lecteurs plutôt qu’à des annonceurs ou aux traditionnels multi‐millionnaires ayant déjà fait main basse sur la plupart des journaux français, nous avons besoin de réaliser une augmentation de capital de 350 000 euros. Outre les journalistes‐fondateurs et la Société des Amis, Mediacités SAS réunira à terme plusieurs investisseurs en direct dans son tour de table parmi lesquels Mediapart ou Patrick de Saint‐Exupéry.

Pour en savoir plus et devenir actionnaire de Mediacités, rendez‐vous sur le site Happy Capital !

J’aime et soutiens Mediacités, mais ne dispose pas de 200 euros…

Devenir actionnaire de son journal et défendre le pluralisme de la presse régionale, c’est un acte de bravoure citoyenne faisant probablement consensus ! Nous doutons bien, néanmoins, que le ticket d’entrée (minimum) au capital de Mediacités puisse freiner un certain nombre de nos lecteurs qui auraient aimé, eux aussi, nous accompagner dans cette aventure éditoriale et démocratique.

Qu’ils se rassurent, il existe de nombreux autres moyens pour nous soutenir : s’abonner sur une longue durée et défendre le choix d’une information payante de qualité, faire connaître ce journal indépendant et participer au rayonnement de nos enquêtes dans l’espace public, les mettre en discussion pour élever la qualité du débat public et opérer un réveil citoyen, proposer des sujets, tribunes, apéros‐lecteurs et débats polémiques, etc.

Nos lecteurs ayant la chance 😉 de payer des impôts doivent aussi savoir qu’il est possible de les flécher en réalisant des dons (sans plafond minimum) défiscalisables à hauteur de 66%. Ainsi, un lecteur prêt à donner 30 euros via l’association « J’aime l’info », ne paiera après déduction fiscale qu’environ 10 euros. Et un don de 200 euros ne lui coûterait qu’un peu moins de 70 euros.

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Par La rédaction de Mediacités