2020-09-toulouse-promesse-phare-police
Créer une unité de police municipale pour pacifier les lieux touchés par la délinquance
Mairie Sécurité
Promesse en pause
Promesse de Jean-Luc Moudenc
Liste majoritaire à la mairie de Toulouse
Divers Droite

L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 16/12/2022
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Plus de sécurité pour assurer la tranquillité des Toulousains, c’est l’un des crédos du maire. Outre l’installation d’une centaine de nouvelles caméras, l’édile souhaitait faire de la ville rose un lieu d’expérimentation pour une police municipale aux pouvoirs élargis et créer une unité spécifiquement dévolue à la « pacification » des lieux touchés par la délinquance.

La première ambition a été rendue impossible du fait de la censure de la loi Sécurité globale par le Conseil constitutionnel, en mai 2021. Le deuxième volet de cette promesse n'a pas non plus été réalisé à ce jour. La création d'une « unité de police municipale pour pacifier les lieux touchés par la délinquance » ne sera pas à l'ordre du jour avant la dernière partie du mandat (2020-2026), dixit Emilion Esnault, l'adjoint au maire de Toulouse chargé de la sécurité. Pour avancer sur cette promesse, la majorité souhaite attendre que l'effectif de la police municipal ait atteint les objectifs annoncés en 2021 (100 policiers recrutés pendant le mandat).

https://www.mediacites.fr/repere-pour-vous/toulouse/2021/12/02/les-100-policiers-municipaux-supplementaires-couteront-3-millions-deuros-aux-toulousains/

En décembre 2022, la police municipale compte 370 policiers municipaux pour 388 postes ouverts. 25 postes supplémentaires vont être ouverts l'an prochain, et autant en 2024. De quoi arriver à 433 postes ouverts avant la fin du mandat. S'ajoutent à ces effectifs, ceux du personnel administratif assistants les agents de police, les ASVP ainsi que la quarantaine d'opérateurs du réseau de vidéosurveillance.

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Lutter contre les rodéos urbains et motos trop bruyantes

Mairie Sécurité
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 25/09/2023
La promesse initiale : "Nous lutterons contre les rodéos urbains et les motos trop bruyantes en déployant régulièrement des patrouilles moto appréhendant les fauteurs de trouble. En concertation avec les magistrats et la Police Nationale, nous mettrons en place la confiscation des véhicules".

Si la confiscation des véhicules relève de la police nationale et de la justice, la mairie de Toulouse contribue à la lutte contre les rodéos urbains en prenant en charge une partie des frais de fourrière. Depuis la signature d’une convention en juillet 2021 entre le procureur de la République, la préfecture et la commune, la fourrière municipale conserve gracieusement les véhicules saisis pendant une durée limitée. Une vingtaine de véhicules est concernée par mois, selon le Parquet, soit un peu plus de 40 000 par an économisés par les services judiciaires, selon Actu Toulouse.

Concernant le déploiement de patrouilles à moto en revanche, la municipalité n’a, de source interne, pas mis en œuvre sa promesse à l’heure actuelle.

Expérimenter les capteurs de bruits dans les zones de nuisances sonores

Mairie Sécurité
Promesse en pause
Mis à jour le : 22/09/2023
La promesse initiale : "Nous expérimenterons la mise en place de capteurs de bruit dans les endroits où existent des conflits sur les nuisances sonores, par exemple, sur certaines places du centre-ville. Ces capteurs de bruit permettront de produire des données objectives sur les nuisances sonores et de faire travailler ensemble les habitants, les commerces et les usagers de nos places. Si les niveaux enregistrés ne sont pas acceptables, des mesures devront être prises pour ramener la vie urbaine à un niveau qui respecte la tranquillité de ceux qui habitent le centre-ville".

La métropole de Toulouse a été sélectionnée par le gouvernement en janvier 2022 pour expérimenter un premier capteur de bruit sur son territoire au même titre que cinq autres communes ou communautés de communes en France. Le dispositif a été installé rue Louis Plana, à la Roseraie, une artère classée comme l’une des plus bruyantes par le Centre d’étude et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), fin 2021.

Ce capteur était en rodage pour homologation pendant les six premiers mois de l’année 2022 afin de vérifier s’il associait bien le bruit au bon véhicule. Retiré en juin 2022, il devait être remis en place fin 2022 et permettre de sanctionner les véhicules dépassant le seuil de 83 décibels.

Cette deuxième phase n’a toujours pas commencé, selon Capital, et pourrait même être abandonnée faute de pouvoir tenir les délais prévus pour l'expérimentation nationale.

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