Mettre en place une Zone à Faibles Émissions
Métropole Mobilités
Promesse tenue
Promesse de Jean-Luc Moudenc
Liste majoritaire à la métropole de Toulouse
Divers Droite

L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 19/05/2025
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Instituées en 2015 dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, les Zone à faibles émissions (ZFE) devaient être mises en place avant le 31 décembre 2024, selon une loi votée en août 2021.

Jean-Luc Moudenc a tenu sa promesse électorale lorsque Toulouse Métropole a mis en place sa Zone à faibles emissions (ZFE) en mars 2022 entre le périphérique, le Fil d’Ariane, la route d’Auch et la rocade Arc-en-ciel. 

L’arrêté qui instaure la ZFE a été pris pour dix ans. Les poids lourds et les utilitaires les plus polluants (crit’air 5) ont été les premiers à être interdits à la circulation. La mesure s’est étendue aux Crit’Air 4 en septembre 2022. Depuis janvier 2023, tous les véhicules particuliers (deux-roues inclus) des vignettes 4, 5 et non classés figurent sur la liste des véhicules interdits. 

Les Crit’Air 3 devaient également être interdits, à partir du 1er janvier 2024, mais peuvent finalement continuer de circuler, car la Ville n’est plus soumise à l’obligation de renforcer ses restrictions, grâce à l’amélioration régulière de la qualité de l’air à Toulouse. Toulouse Métropole a toutefois décidé de maintenir les primes pour le renouvellement de véhicules et l’acquisition des vélos. 

Après l’adoption par les députés du projet de loi de simplification, le 26 mars 2025, qui contient la suppression des ZFE, François Chollet, vice-président de Toulouse Métropole chargé de l’écologie, du développement durable et de la transition énergétique a affirmé, à Ici Occitanie, que la ZFE toulousaine n’est pas remise en cause à l'heure actuelle.

À ce stade, aucun contrôle ne garantit le respect des réglementations dans l'agglomération toulousaine. Le contrôle automatisé des plaques n’a toujours pas été installé dans l’agglomération, selon Toulouse Métropole. "Sa mise en place relève de la compétence de l’État, qui n’a pas communiqué récemment sur une date de déploiement", a expliqué la collectivité à France 3

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Installer au moins 100 caméras de vidéosurveillance

Mairie Sécurité
Promesse tenue
Mis à jour le : 04/12/2025
La mairie a voté en juin 2022 l'acquisition de dix caméras mobiles de vidéosurveillance pour 109 000 euros. Elles s'ajouteront aux 450 caméras fixes déjà installées. Connectés en 4 ou 5 G, ces appareils coutent moins cher à l'installation (10 900 euros l'unité contre 30 000 euros en moyenne pour une caméra classique), mais nécessitent un abonnement annuel (70 000 euros par an pour dix caméras).

Plus couteux sur le long terme, cet équipement doivent permettre, selon la mairie, de mettre en place des surveillances ponctuelles dans certains lieux de la commune.

En 2020, le réseau de vidéosurveillance aurait déclenché 5 367 interventions de la police municipale et participé aux enquêtes de la police nationale, via 1 834 réquisitions judiciaires.

Entre juin 2020 et décembre 2022, le réseau est passé de 450 à 510 caméras, soit 60 de plus. Une quarantaine va être installée en 2023, selon la mairie, qui devrait réaliser ainsi sa promesse de campagne.

« L'objectif sera tenu en mars prochain, assure Emilion Esnault, élu de la majorité chargé de la sécurité, lors d'un point presse le 16 décembre 2022. 400 emplacements ont été localisés en discutant avec la police nationale, la police municipal et les opérateurs vidéo. Cela nous permet de dérouler le programme de 130 caméras supplémentaires sur le mandat. »

Selon l'élu, l'acquisition de chaque caméra coûte 30 000 euros en moyenne, dont la moitié est pris en charge par l’État. Coût total estimé : 1,95 millions d'euros.

Opérés par 40 agents spécialisés, ces équipement ont suscité 2 150 réquisitions par les services d'enquête de la police nationale, en 2021, contre 50 par an avant 2015. Selon la mairie, 1 621 présentation de délit en flagrance auprès d'un officier de police judiciaire ont été réalisés en 2021 par la police municipale. La moitié aurait été déclenchée par une alerte des services de vidéosurveillance, par exemple sur des vols de vélo.

A moins d'un an des municipales, où en est-t-on ? Selon un article de l’Opinion Indépendante, il y avait 600 caméras de vidéo-surveillance à Toulouse en décembre 2024. Mais selon La Dépêche, il y en avait 630 en août 2024. Plus récemment, Actu Toulouse évoquait un nombre de 682 en novembre. 

Quoi qu’il en soit, l’objectif des 550 caméras installées est atteint. De ce point de vue, la promesse est tenue. 

En ce qui concerne la répartition par quartier, la question est plus difficile à résoudre. Interrogée à ce sujet, la commune n’a pas répondu à ce jour.  

 

Dégoudronner au moins 20 hectares d'espace public d'ici à 2023

Mairie Environnement
Promesse abandonnée/non tenue
Mis à jour le : 20/10/2025
L'objectif annoncé en 2020 était clair : une fois réélue, la municipalité dégoudronnerait au moins vingt hectares d'espace public en trois ans. Le calendrier était ambitieux.

"Vingt hectares ont été désimperméabilisés à Toulouse depuis 2020", a annoncé Vincent Terrail-Noves, vice-président de Toulouse Métropole, lors du conseil métropolitain du 15 octobre 2025.

D'après le maire de Balma, 6,2 hectares ont été dégoudronné en 2025 et 8,3 hectares le seront désimperméabilisés en 2026 dans la commune de Toulouse. 

Obtenir le label scène nationale de musique actuelle pour le Métronum

Mairie Culture
Promesse tenue
Mis à jour le : 07/10/2025
Le label "Scène de musiques actuelles - SMAC" a été attribué par le ministère de la Culture au Métronum, en juillet 2024, après plus de sept ans de travail pour y parvenir. Le dossier s'était vu retoquer, alors que la salle peinait à définir son projet. De régie directe, elle avait dû se transformer en Société publique locale (SPL) en 2021, dans l'objectif de décrocher le sésame. 

De ce fait, le Métronum est devenu la première salle toulousaine et haut-garonnaise à obtenir le label, quelques mois après que la ville de Toulouse a été désignée par l’Unesco "Ville des musiques". Une reconnaissance pour cet équipement culturel situé dans le quartier Borderouge, qui fêtait l'an dernier ses dix ans.

S’adresser au plus grand monde et rendre la culture accessible à tous sont les principaux piliers du label. Doté de deux salles de concerts de 600 et 200 places et de trois studios de répétitions, le Métronum propose une programmation éclectique. Dirigé artistiquement par Fabien Lhérisson, l'équipement a aussi pour mission d'innover et de soutenir les jeunes artistes.

Le label SMAC va de pair avec une subvention du ministère de la Culture d'environ 100 000 euros. L'Occitanie compte désormais dix scènes de musiques actuelles (SMAC), pour lesquels le ministère a abondé de 473 000 euros supplémentaires sa subvention. 

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