Procès Castelain : ce que le jugement correctionnel nous apprend

Le procès en appel du président de la Métropole européenne de Lille se déroulera du 22 au 24 septembre 2025 à Douai. Mediacités publie le jugement correctionnel de juillet 2024 qui expose, dossier par dossier, les griefs qui menacent Damien Castelain.

Damien Castelain – Procès Février 2024 (10)
Le président de la métropole européenne le 12 février 2024 à Lille, lors de son procès de première instance. Photo : Matthieu Slisse / Mediacités

Il s’agit cette fois de l’épilogue d’un long dossier judiciaire. Ce lundi 22 septembre 2025 s’ouvre à Douai le procès en appel du président de la Métropole européenne de Lille (MEL) pour détournement de fonds publics, favoritisme, recel d’abus de confiance et prise illégale d’intérêts. Aux côtés de Damien Castelain comparaîtront aussi Bruno Cassette, son ancien directeur général des services (DGS), et Constance Tembremande, son ancienne conseillère presse. En première instance, ces deux derniers prévenus avaient été relaxés par la justice.

À l’inverse, Damien Castelain avait été condamné à un an de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité. Une peine jugée insuffisante par le Parquet qui avait interjeté appel – tout comme le président de la métropole. Pour rappel, le ministère public avait requis deux ans de prison avec sursis contre Damien Castelain, 50 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité assortie d’une année probatoire durant laquelle le président Castelain aurait dû quitter son poste. Il revient au président Sylvain Lallement et à l’avocat général Antoine Berthelot de trancher ce dossier judiciaire à tiroirs dans lequel Damien Castelain joue son avenir politique.

Quatre affaires ont été jointes par la justice : celle dite des « frais de bouche », ces dépenses personnelles de Damien Castelain payées indûment par la collectivité – que Mediacités a révélée ; le recrutement litigieux de Constance Tembremande, amie du président, comme conseillère presse ; celle des « pierres bleues », ces pavés « offerts » par une entreprise du BTP ayant servi à la réalisation d’une terrasse dans l’ancien domicile du président de la MEL ; et enfin celle des « frais d’avocats » de Damien Castelain illégalement payés par la collectivité – et révélée …

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Par Jacques Trentesaux