En pyjama sur son balcon, Martine De Pauli se réveille ce matin de décembre au milieu d’un village fantôme, dans le quartier des Razes en contrebas de la commune de Feyzin. Autour d’elle, la vingtaine de maisons du lotissement des Mariniers attendent le coup de grâce. La plupart sont déjà éventrées, portes et fenêtres retirées. La végétation a commencé à grignoter quelques façades. Des grillages interdisent l’accès aux curieux qui s’aventureraient ici. Seule une vieille balançoire rouillée rappelle qu’il y a encore peu de temps, des familles vivaient là.
Aujourd’hui, Martine est la dernière à rester sur place. Ses ultimes voisins sont partis il y a deux semaines. « C’est un
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