Faire avancer la cause de la LGV
Mairie + Métropole Mobilités
Promesse en partie appliquée
Promesse de Jean-Luc Moudenc
Liste majoritaire à la mairie de Toulouse
Divers Droite

L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 09/06/2025
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Constant dans son soutien à la Ligne grande vitesse (LGV), Jean-Luc Moudenc a collectionné les prises de position pendant son mandat. Dernière en date : la polémique avec le maire écologiste de Bordeaux qui a rappelé son opposition à la LGV, à l'automne 2024.

"Les habitants de la métropole toulousaine ont payé pour que Bordeaux ait sa LGV, a réagi le maire toulousain en octobre 2024. Cette attitude traduit un profond mépris pour tous les habitants et usagers du rail des Landes, du Pays Basque, du Béarn ainsi que du Midi toulousain et agenais. Pierre Hurmic préfère un mur de camions entre Bordeaux et l’Espagne plutôt que d’augmenter les capacités ferroviaires pour le report modal."

Sous sa présidence, Toulouse Métropole a acté le versement de près de onze millions d’euros pour ce projet, dès 2024. Au total, la collectivité doit contribuer à hauteur de 624,4 millions d’euros. Le plan de financement a été décidé le 19 février 2022, avec un coût total estimé à 14,3 milliards d’euros. 

L’État et les collectivités locales se sont engagés à prendre chacun 40 % du coût en charge et les 20 % restant doivent être financés par l’Union européenne. Mais pour l’instant, l’État n’est pas au rendez-vous. Les collectivités se chargent d’avancer la trésorerie et si de nouvelles pistes de financement ne sont pas trouvées rapidement, le chantier pourrait prendre du retard.

En pratique, les travaux de la Ligne grande vitesse (LGV) ont été lancés en février 2024, après le feu vert donné par la Préfecture de Haute-Garonne. Le directeur général de la Société du Grand Projet du Sud-Ouest a réaffirmé sa volonté de terminer le chantier de la nouvelle ligne Bordeaux-Toulouse en 2032, ou 2033. En 2020, la mise en service était prévue en 2030.

Le projet rencontre aussi des résistances. Une zone à défendre, baptisée la Guinguette Vaillante, s'est implantée sur le site des premiers aménagements au nord de Toulouse et a perturbé les premiers travaux. Derrière cette opposition, on retrouve Les Soulèvements de la Terre et LGV Non Merci, qui dénoncent un projet qui nécessite l’artificialisation de 4 800 hectares de terres.

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