À Treillières, fin de mandat pour le maire après quatre ans de scandales

Mairie Treillieres
La mairie de Treillières, en Loire-Atlantique. / © Photo : Guillaume Frouin

Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

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Par Guillaume Frouin (PressPepper)

Suite aux révélations de Mediacités, les démissions s’enchaînent depuis juillet 2020 au sein du conseil municipal de cette commune de 10 000 habitants au nord de Nantes. Jusqu’à ces dernières, ce mardi 10 décembre, qui scellent la fin du mandat du maire, Alain Royer. Comme le prévoit la loi, de nouvelles élections municipales doivent se tenir avant le mois d’avril.

Tremblement de terre politique à Treillières. Des élections municipales anticipées vont être organisées d’ici le mois de mars 2025, après la démission ce mardi 10 décembre des six élus de l’opposition et de leurs remplaçants potentiels. Elles viennent après celle de Gil Rannou, un élu de la majorité, lors du dernier conseil municipal le 26 novembre. Et donc, comme le prévoit le code électoral, des élections municipales doivent se tenir en raison du renouvellement de plus d’un tiers du conseil municipal depuis le début du mandat.
Des révélations en cascade
Les premières démissions avaient en effet été enregistrées dès 2020, alors que les urnes des élections municipales étaient à peine rangées, suite aux révélations de Mediacités sur les multiples déboires du maire Alain Royer et de sa majorité. Après avoir mis à jour un micmac autour des terrains de la belle‐famille de son ancien adjoint à l’urbanisme et une vilaine histoire de décharge communale illégale, Mediacités s’était intéressé à l’achat par la municipalité d’un Citroën C5 Aircross Hybrid après que le maire ait mis au fossé la Peugeot 207 de la commune alors qu’il était sous l’emprise de l’alcool.

Un an plus tard, en décembre 2021, c’est la Chambre régionale des comptes (CRC) qui dressait un bilan accablant de la gestion municipale et confirmait, de fait, les révélations de Mediacités.

En 2022 et 2023, la mairie de Treillières faisait encore parler d’elle dans nos colonnes. Cette fois‐ci, cela concernait l’achat d’une jardinerie, la deuxième adjointe au maire accusée de « fraude caractérisée » au RSA et un hippodrome temporaire, mais illégal.

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