L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 04/07/2023
Partager
Alors que 550 gares étaient desservies par les trains de nuit en 1981, on en compte aujourd’hui moins d’une dizaine. Le train de nuit, jugé trop coûteux, a progressivement été délaissé depuis les années 2000. Résultat, aujourd’hui (en 2023), aucun train de nuit n’arrive, ne part ou ne s’arrête à Lyon, alors même que cette façon de voyager pourrait constituer une alternative écologique à l’avion pour les longs trajets. Emmanuel Macron a d’ailleurs fixé l’objectif de développer une dizaine de lignes de trains de nuit en France d’ici à 2030. L’hypothèse d’un Lyon-Tours nocturne a été évoqué dans un rapport parlementaire, mais aucun tracé précis n’est encore fixé.

En janvier 2023, dans Le Progrès, le collectif d’usagers « Oui au train de nuit sur Lyon » précisait être « en discussion avec la Métropole et les élus locaux pour appuyer ce projet [le développement des trains de nuit]. En revanche ils n’ont pas beaucoup de leviers pour le débloquer ». Le développement des trains de nuit dépend en effet d'un grand nombre d’acteurs dont l’État, la SNCF et les Régions.

Sur le front ferroviaire, ville et métropole de Lyon ont toutefois investi (à hauteur respectivement de 20 000 et 80 000 euros) dans la coopérative Railcoop, qui porte le projet de rouvrir la ligne Lyon-Bordeaux, au début de l’année 2023 [à (re)lire dans L’Œil de Mediacités]. Mais cette société, qui rassemblent des citoyens et des collectivités, rencontrent de lourdes difficultés financières et de gouvernance, comme l’a révélé Mediacités en avril 2023.

L’actualité de cette promesse

Recevoir des alertes par e-mail sur l'actualité de cette promesse
Vous avez une information à nous partager sur cette promesse ?

Il n’y a pas encore d’actualité pour cette promesse.

Voir les actualités précédentes
Vous aimeriez lire toutes nos enquêtes collaboratives ?

Faites vivre l’investigation locale, soutenez Mediacités